1. Ça c’est passé simplement 1


    Datte: 26/04/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Macerou, Source: Hds

    Le mercredi 10 avril 1985
    
    Pour suivre ce qui c’est passé il faut remonter à 1979. Pour une question de conjoncture, la société routière « La route » décide de faire évoluer le secteur travaux de Limoges en un centre de travaux (la hiérarchie étant secteur, centre, agence, région). Pour ce faire j’ai été embauché comme chef de centre et en même temps une jeune femme « Mireille » comme responsable administrative.
    
    Je m’appelle Jean et à cette époque j’avais 30 ans. Je suis brun 1,77m, 80 kg, ni beau ni laid malgré tout sportif. Mireille a 26 ans jeune femme, mignonne, yeux marrons, lèvre gourmande, environ 1,60m, mince, cheveux courts, poitrine moyenne (entre étudiant on l’aurait classée B, comme Bonne) qui paraît ferme, un joli cul et d’un tempérament énergique, sachant ce qu’elle veut. En un mot comme en cent disons que ce n’était pas une playmate, mais elle était baisable et vu son tempérament au travail on pouvait supposer qu’au lit ce serait peut-être une bonne affaire. Ayant toujours travaillé dans le milieu des TP, elle en avait adopté le vocabulaire, surtout quand elle se mettait en colère, ce qui pouvait surprendre.
    
    Même si elle était positivement très baisable, elle était hiérarchiquement sous ma responsabilité, son domaine étant l’administration et le mien, les travaux. Ayant pour principe de ne pas mélanger travail et plaisir nos relations ont toujours étaient courtoises ou amicalement courtoises.
    
    Deux ans après, donc 1981, notre maison mère cherchait un ...
    ... directeur de travaux routier pour le Chili, je me portais volontaire et j’étais muté.
    
    Ce chantier finit, je me retrouve, en 1983, à Limoges où suite à des restructurations le centre avait accueilli dans de nouveaux bureaux la région. Cette région couvrant ce que l’on pourrait, aujourd’hui, appeler la nouvelle aquitaine, mais s’arrêtant au nord de la Garonne. Quant à moi je m’occupais de la promotion et de la mise en œuvre des produits spéciaux sortis de nos laboratoires. Autrement dit, je passais les trois quarts de mon temps sur la route et le soir à l’hôtel.
    
    Mireille quant à elle, avait pris du galon et était la responsable administrative pour la région, elle était donc appelée à tourner dans les centres, agences, … Nous n’avions plus aucun lien hiérarchique. Nous nous croisions dans les bureaux de la région, « Bonjour, Bonsoir ».
    
    Depuis pratiquement un an nous savions que le chef d’agence de Bordeaux devait partir à la retraite. Le lundi 18 mars 1985, le patron me convoquait à son bureau pour m’annoncer que j’avais été choisi par la direction pour le remplacer et que ma nomination prendrait effet à partir de début juillet.
    
    Cela faisait, donc, environ deux années que je tournais dans la région et depuis l’annonce je faisais ma tournée d’adieu. Ce soir là, mercredi 10 avril, j’étais en train de diner en lisant un livre, comme d’habitude, quand je vis Mireille qui se dirigeait vers ma table.
    
    Elle : « Bonsoir, je peux »
    
    Moi : « Bien sur »
    
    Rien d’anormal, ...
«1234...7»