Anales de Thomas 2
Datte: 26/04/2021,
Catégories:
Anal
Masturbation
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: strap_on_me, Source: xHamster
... naissant de la caresse d’un doigt, du dos de la main ou de l’empaumée vigoureuse d’un globe. Les contractions du périnée et des sphincters anaux lui ouvrirent de nouveaux horizons dans le contrôle du plaisir, la maîtrise de l’excitation, la concentration sur son corps agissant. Les ombres de la nuit sexuelle s’évanouissaient au fur et à mesure de la conquête de la face cachée de son anatomie. L’addiction aux fantasmes hérités de plumes qui n’étaient pas la sienne se diluait dans les filaments de liquide séminal que provoquait l’attouchement répété de sa prostate. Plus, il comprenait intuitivement que le big bang avait eu la sagesse de coupler sa prise mâle avec une prise femelle. Il se sentait femme depuis ses tétons érigés jusqu’au palpitation de son anus. Femme plus encore dans son désir d’être prise, possédée. Ses doigts astiquant son rectum n’était qu’un succédané de remplissage ; il désirait plus. Il se souhaitait rempli. L’excitation lui martelait le bas-ventre d’un pilon fou qu’il aurait voulu sentir gigoter entre ses fesses.
Il expérimentait des intromissions, manche de brosse à dents, poignée de brosse à cheveux, toute forme oblongue, arrondie et douce qui épousait son conduit rectal. Il prenait un plaisir neuf à relire Anaïs Nin, « Le Basque et Bijou », ce vigoureux gaillard enculé par un gode dont l’utilisation n’entachait en rien la virilité.
Il se vivait double. Découvrait sa gémellité d’hétérosexuel. Goûtait un paradoxe qui n’en était plus un ; il rêvait ...
... d’une femme qui l’enculerait à le faire hurler de plaisir, une femme qui serait assez audacieuse et assez rompue aux jeux sexuels pour sceller cette possession. Une femme qui ferait de lui un homme accompli, maître de son potentiel sexuel. Cette quête tendait tout son être conscient et inconscient, mais la frustration lui comprimait le cerveau, tant il savait ce Graal éloigné de son monde. Le fantasme lui crispait les tripes. Il en bandait de soif, tellement le désir lui asséchait la gorge. Ses neurones, emprisonnés dans un accélérateur de particules, ne lui laissaient de répit qu’une migraine entêtante. Une fourmilière en éruption lui ravageait le bas-ventre. Il aurait voulu se le gratter de l’intérieur, chasser de ses ongles cet orage qui défenestrait ses entrailles. La vision de la femme père et mère déboussolait son Œdipe. Il la voyait à la toucher, la concevait à la pétrir. Les seins fermes recouverts d’un duvet blond où ruisselaient des gouttes de soleil lui giclaient aux yeux. Le sexe dressé entre des jambes hâlées et fuselées, ce sexe il le connaissait sous toutes ses coutures prêtes d’exploser. Il entendait le battement rythmé du sang envahissant les corps caverneux, affamé de prendre en bouche le gland ourlé et d’envelopper la couronne dans un long baiser mouillé de salive, il se réjouissait de cette bite de Minautore émasculé. Privée de couilles au cul, la queue s’enracinait sur un mont de Vénus bombé, lisse, nu et marmoréen comme le con d’une antique nymphe s’il ne ...