1. Le garde du corps - Fin


    Datte: 23/04/2021, Catégories: fh, ff, frousses, Collègues / Travail uniforme, amour, Oral policier, Auteur: Starpom, Source: Revebebe

    ... avec le gilet. Beau boulot, soit dit en passant.
    
    — Sandrine, par hasard, vous n’auriez pas un T-shirt ou une chemise pour Florence, la sienne a du sang partout…
    — La flic ? Celle qui a eu le salopard ?
    — Elle-même.
    — Bougez pas….
    
    Elle ré-ouvre une valise, fouille un peu, et en sort une chemisette à frange blanche, en soie. Elle brille.
    
    — Ça devrait lui aller. Peut-être un peu juste, niveau largeur d’épaules, mais bon…
    — Génial. Merci.
    
    J’apporte la chemisette à Florence.
    
    — Tiens, mets ça, tu feras moins peur au cocktail !
    — Oh, c’est joli. Ah non, j’ai un soutien-gorge noir, on va le voir à travers…
    — C’est toujours mieux que du sang, tu ne crois pas ?
    — Ou alors, je l’enlève ?
    — Hmm… Il y aura la presse tout à l’heure, tu vas faire la une des journaux coquins…
    — Tu n’as pas tort.
    
    Elle se lève, enlève sa chemisette souillée, et enfile l’autre. Elle lui va super bien. C’est vrai que niveau épaules…
    
    — Il ne faut pas que je fasse des grands gestes, sinon… crac !
    — Il suffit que tu puisses porter un verre à tes lèvres, et ça ira.
    — On voit le soutif ?
    — Un peu, mais ça ne choque pas, en fait.
    — Bon, on va faire avec. Merci, en tout cas, je me sens mieux.
    — Dis-moi, Florence, petite question indiscrète. Tu aimes les filles ?
    — Effectivement, c’est indiscret, mais au point où nous en sommes… Tu connais la réponse, non ?
    — Oui, je pense. En fait, je pense que tu aimes les deux. Alors, pour info, Diane en pince pour toi.
    — Diane, c’est la petite ...
    ... brune un peu boulotte, à la coupe en carré ? Celle qui a des grosses fesses ?
    — Heu, oui, on peut la décrire comme ça. C’est bien elle.
    — Elle est lesbienne ?
    — Pas que je sache. Elle aime les deux elle aussi.
    — Tu as déjà couché avec elle ?
    — Deux ou trois fois, avec et sans Marlène, mais toujours avec sa bénédiction. (enfin, presque…)
    — Et ?
    — Un bonheur ! Douce, chaude, humide, marrante, sympa. Et pas brutale, comme une certaine personne que je ne citerais pas, qui t’étrangle avec ses cuisses…
    — C’est vrai qu’elle a beaucoup de charme, surtout dès qu’elle sourit. Merci pour l’info, en tout cas. Là, pour l’instant, je ne suis pas trop open, il faut que je me calme… La soirée a été agitée, tu ne trouves pas ?
    — Oh que oui !
    
    Une heure plus tard, après trois rappels, le concert se termine. J’accueille Marlène à la porte de sa suite. Elle arrive, entourée d’une flopée de personnes. Je lui ouvre en grand.
    
    — Après vous, Princesse.
    
    Elle me saute dessus, et m’embrasse à pleine bouche. Enfin, elle se recule un peu.
    
    — Merci, merci, merci… Tu as été génial. Dis, tu ne m’en veux pas, au moins ?
    — T’en vouloir ? Mais de quoi ?
    — D’avoir mis le gilet anti-balles…
    — Pare-balles.
    — Oui, mais on s’en fout. Je te fais confiance, c’était juste pour me rassurer, je flippais un peu…
    — Au contraire, j’estime que tu m’as fait confiance, vu que tu as suivi mon conseil. Il ne t’a pas trop gênée pour le concert ?
    — J’en peux plus, j’ai perdu au moins trois kilos, il tient ...
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