1. Le garde du corps - Fin


    Datte: 23/04/2021, Catégories: fh, ff, frousses, Collègues / Travail uniforme, amour, Oral policier, Auteur: Starpom, Source: Revebebe

    ... Marlène, c’est important. Le public n’a pas tout compris pour l’instant, mais on risque un mouvement de panique. Retourne chanter !
    
    Je lui prends la main, et la tire vers le centre de la scène, près du pied-micro. Ensuite, je me tourne vers Denis.
    
    — Musique, Maestro
    
    Les musiciens se regardent. Denis fait oui de la tête. Ils reprennent place. Le batteur tape sur le côté de sa caisse-claire.
    
    — Trois, quatre…
    
    Ils reprennent le grand succès de Marlène. Elle se tourne vers eux, vers moi. Elle ramasse le micro. Elle est toute blanche…
    
    Le public fait à ce moment-là une ovation…
    
    Elle reprend des couleurs. Elle me sourit, et reprend sa chanson. Je sors de la scène pour rejoindre Florence.
    
    François a fait évacuer tout le monde. Le corps est en cours d’enlèvement par les pompiers, sur un brancard. Je pars à la recherche de Florence. Je la retrouve dans le salon VIP. Le pompier de service est en train de lui mettre un pansement sur la figure.
    
    — Ça va, championne ?
    — Oui, ce n’est pas grave. J’en ai vu d’autre.
    
    Le pompier intervient.
    
    — Vous aurez probablement une petite cicatrice, mais rien de bien méchant.
    — Super…
    
    Je vois François.
    
    — Excuse-moi, je reviens.
    
    Je vais vers lui.
    
    — Bon, eh bien on l’a eu, au final. C’était super chaud.
    — Tu peux le dire. Ça va, toi, et ta Star ?
    — Quelques bleus peut-être, rien de bien significatif. On va voir comment elle digère ça, maintenant.
    — Oui. On va lui trouver un soutien psycho. Dis donc, Michel ...
    ... Harold, on s’est méchamment planté. Il nous a baladé jusqu’à la dernière seconde.
    — Oui. Il a agi comme un commando entraîné. C’est quoi son passé, au juste ?
    — On n’a pas eu assez de temps pour tout contrôler, mais je sens qu’on va tomber de haut. Bon, je maintiens le dispositif en place, à ton avis ?
    — Franchement ? Je ne pense pas que ce soit utile, c’était bien Harold la menace. Et il l’a mise à exécution, finalement.
    — Oui. Il devait être vraiment déséquilibré, le gus. Et sacrément efficace aussi. C’était tangent.
    — Tu peux le dire…
    — Tu diras à la lieutenant que tout est clair avec le Préfet, elle n’a rien à craindre de sa hiérarchie, à part peut-être une médaille.
    
    La cinquième chanson est lancée. Marlène assure, ses musiciens aussi. Les choses reprennent un cours normal.
    
    — Ok, je vais lui dire.
    
    Je rejoins Florence. Elle a meilleur mine, juste un petitstripping sur la pommette.
    
    — Flo, mon boss a parlé au Préfet, tu n’as pas de soucis à te faire, tout est clair pour lui.
    — Ah. Ouf. Ça fait drôle, de tirer sur quelqu’un…
    — C’était la première fois ?
    — Oui.
    — Alors, dis-toi que si tu ne l’avais pas fait, lui, il t’aurait descendue, et que tu serais morte à l’heure qu’il est. Tu verras, ça déstresse
    — Si tu le dis…
    — Bon, on lève le dispositif. Bouge pas, je reviens.
    
    Je pars chercher Sandrine, l’habilleuse. Je la retrouve dans la loge de Marlène, elle range les valises qu’avait apportées Amélie. Ok, c’était pour faire à l’arrache une tenue de scène ...
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