Carole au Nirvana - Histoires de Sexe

Carole au Nirvana

... laisser me regarder le sexe !
— Je n’y pensais même pas. En revanche, laisse faire Carole. Je fais confiance en son jugement.
— Ça ne va pas la tête. Nous sommes de très bonnes copines, mais il ne faudrait pas exagérer.
— Tu te dégonfles alors. Tu ne m’enlèveras donc pas de l’esprit que j’ai raison, et que si tu te défiles c’est pour ne pas être démasquée.

Aude jette un regard à Carole pour qu’elle vienne à son secours. Cependant, heureuse de ne pas être pour une fois au cœur de la discussion, celle-ci ne bronche pas. Cela a le don pour exaspérer Aude qui ne se démonte pourtant pas :

— Qu’est-ce que vous êtes pervers tous les deux ! Mais bon, j’accepte ; cependant à la seule condition que je puisse après vous demander quelque chose.
— Ok. Réponds-je sans hésitation, trop heureux de son accord.

Carole n’a pas dit grand chose pour l’instant. Elle semble s’amuser de la situation, et elle entre dans mon jeu. Aude est assise sur la banquette contre le mur, alors que Carole et moi, nous sommes sur une banquette latérale. Carole se rapproche donc de son amie en glissant sa main sous la table. Aude ne peut s’empêcher de réagir.

— Tu ne serais pas un peu lesbienne en plus d’exhibitionniste.
— Pourquoi pas ? Mais non, ce n’est pas le cas. Je fais juste cela pour vous rendre service. Vous voulez que je joue l’arbitre, oui ou non ?
— Tu mets le doigt et c’est tout. Juste pour confirmer à ton mari qu’il se trompe.

D’où je suis, je ne peux que deviner les gestes ...

... qui se passent sous la table. Aude écarte légèrement les cuisses, Carole passe un doigt sur son sexe, et l’introduit au bord de la fente pour en tester l’humidité. Elle prend son temps, semblant peu gênée de la situation. Aude reste droite, le souffle court, l’air un peu inquiet. Elle se penche alors vers Carole et semble lui chuchoter à l’oreille. Je ne peux m’empêcher d’intervenir :

— Oh ! Pas de triche. Vous n’avez pas le droit de comploter.

Carole rend alors son jugement.

— Aude a raison, une vraie porte de prison.

Aude semble soulagée et doit se dire intérieurement « Quelle bonne copine !». Pour ma part je me demande comment j’ai pu me tromper à ce point ; je comprends vite que je me suis fait berner en me demandant ce qu’Aude a glissé à l’oreille de Carole. Mais le soulagement d’Aude est de courte durée. Et avant même que je puisse reconnaître ma défaite, Carole ajoute :

— Poisson d’avril. C’est un vrai marécage là-dedans. Visiblement cela fonctionne aussi bien que chez moi.
— Salope. Tu me revaudras cela.

Aude espérait que, dans un sursaut de solidarité féminine, son amie la soutiendrait ; peut-être le lui a-t-elle directement demandé à l’oreille. Elle s’est cependant trompée, et elle est obligée de reconnaître :

— Oui d’accord. Je suis excitée. Mais mettez-vous à ma place. C’est la première fois que je sors sans culotte. Alors en plus, avoir quelques yeux qui se posent sur moi … Je suis sure que toi aussi, Carole, la première fois où cela t’est ...