Lectures érotiques (11). Esparbec : La jument (Editions La Musardine, 2008)
Datte: 20/04/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... chercher plus loin l'explication de la plupart des adultères. Seulement, dans une petite ville, justement, chacun est à l'affût des faits et gestes de ses voisins, et prendre un amant n'est pas une affaire aisée. On a vite fait le tour des partenaires possibles. Après avoir couché avec les maris de leurs amies, et trouvé auprès d'eux une pitance aussi fade que celle qu'on leur sert dans le lit conjugal, elles en viennent, comme des hommes iraient chez des professionnelles, à s'adresser à certains spécialistes ».
2) BAISEE CHEZ LE GYNECOLOGUE
« En se levant, Mélanie voulut refermer le haut de sa robe ; d’une voix neutre, N. lui fit alors savoir qu’il préférait qu’elle garde les seins nus. Il n’en détacha pas ses yeux tandis qu’elle marchait vers le fauteuil ; Mélanie était très consciente de sentir bouger sa poitrine. Ils arrivèrent derrière le paravent.
• Retirez simplement votre culotte.
Il lui tourna le dos ; Mélanie le vit déchirer l’emballage d’une paire de gants en latex. Elle se déculotta, monta sur le fauteuil. Le dossier était très incliné vers l’arrière, elle se retrouva presque couchée. Les gants à la main, N. l’observait. Il lui demanda, toujours de la même voix neutre, de retrousser sa robe au-dessus de son ventre. Dès qu’elle vit ses yeux s’abaisser sur sa toison, elle ferma les paupières.
• Écartez les cuisses.
Il la prit par les mollets, lui fit replier les genoux et lui mit les talons sur les étriers. Les joues en feu, Mélanie le ...
... surveillait entre ses cils.
Les yeux qui contemplaient sa vulve entrebâillée n’étaient plus ceux d’un médecin.
Il laissa retomber les gants dans un tiroir métallique sous le fauteuil et, du bout des doigts, sépara les poils pour bien dévoiler la fente du con.
Les petites lèvres étaient soudées par la mouille. Il fit passer son doigt entre elles pour les dissocier.
Puis il s’intéressa au clitoris. Pour bien faire béer le vagin, il avait posé son autre main, les doigts dirigés vers le bas, sur le ventre de Mélanie qui s’arrondissait déjà sérieusement car elle arrivait au quatrième mois.
• Faites vite.
Ces mots qu’elle chuchota pouvaient s’appliquer à l’examen, mais il ne se méprit pas.
Il jeta un coup d’œil par-dessus le paravent pour voir ce que faisait la fillette, puis revint se placer entre les cuisses de Mélanie et ouvrit son pantalon.
Elle se sentit pénétrée jusqu’au plus profond et crispa ses mains sur les bords du fauteuil. La tenant par les hanches, il la baisa très vite, comme un homme qui utilise le corps d’une putain, et c’est ce qui bouleversa Mélanie. Elle n’eut pas besoin comme avec son mari d’avoir recours à ses fantasmes pour greffer son plaisir sur celui qu’on prenait dans son vagin, la situation suffisait : enceinte, elle se faisait baiser comme une pute par un ami de son mari. Elle eut beau serrer les mâchoires, une plainte sourde lui échappa au moment de l’orgasme, et Betty l’appela.
• Maman ? Il te fait mal, le docteur ?
• Non… c’est ...