Jouir...
Datte: 19/04/2021,
Catégories:
f,
cérébral,
revede,
Masturbation
fgode,
Auteur: Ellecoucou, Source: Revebebe
... femme réclamant à faire l’amour…
Ta voix qui me parle de ton sexe tendu, de ton sexe qui pointe vers ton ventre, de ton sexe qui est dur comme un pieu, comme un bout de bois, dur tel un sabre pour glisser dans ma chair. Tu veux écarter mes chairs. De tes gouttes de désir qui pointent au bout de ton gland. Qui bientôt me prendra. De toi en érection, derrière moi me regardant, de tes yeux sur mon bouton à éclore, de mon anus que tu veux lécher, de ta langue qui veut goûter à mon nectar, de ton nez qui aimerait tant renifler l’odeur de ma fleur la plus intime.
Au son, au rythme de tes mots, mon bassin tanguait pour faire monter le désir un peu plus près de la sortie. Oui ce brasier au fond de mon vagin, tu arrives à l’amener sans que je me touche, aux portes de mes lèvres. Lèvres, que j’effleure à peine, déjà recouvertes d’un filet juteux. L’humidité suinte sous l’émoi, sous l’envie d’être prise.
Oui, oui.
— Baise-moi, baise-moi… Je te dis, je te le crie…
— Baise-moi, baise-moi.
— Donne-moi ton sexe, entre dans moi, juste un tout petit peu. Encore, je te veux… sont mes mots
— Non, doucement, pas si vite, calme-toi… je t’entends me répondre.
Et encore ta voix qui m’accompagne, tes mots qui font venir le plaisir. Tes mots qui me chantent ma vulve, mon anus, l’envie de me prendre. Encore elle, l’Envie…
— Laisse-moi te regarder, montre-moi, ouvre-toi, me dis-tu.
Je ne suis que soupirs et lamentations. Douce torture pour mon corps en attente. Enfin tu ...
... m’autorises à me toucher, à franchir la frontière du lâcher prise.
Inexorablement le plaisir se déverse doucement, au frôlement de mon clitoris, petit mais si sensible. Ma main gauche est bien à plat sur mon ventre, et la droite enferme mon clito entre le pouce et mon index, pour le titiller lentement. Je me concentre complètement sur la montée douce de sensations grisantes.
— Maintenant prends ton gode, pose-le juste sur ton clito, dis-toi que c’est moi.
Enfin, je le glisse dans mon intérieur, le reçois comme une verge tendue pour moi.
Le plaisir, je le ressens de mes orteils, il remonte derrière mes cuisses, s’insinue entre mes fesses, glisse vers mon dos. Mon souffle se fait court, ma respiration s’accélère, j’ai chaud, très chaud, entre mes seins coule ma sueur.
Je freine mes mouvements de doigts et du gode, lorsque je sens que je suis en bordure de ne pouvoir arrêter le septième ciel se propager dans mon corps. Je stoppe dix à quinze secondes, et je reprends la montée lente du plaisir diffus mais bien réel. Je ferme les yeux, mon imaginaire spontanément m’ouvre avec limpidité tous les possibles de l’indicible. Je t’imagine si bien près de moi.
Plusieurs fois comme ça. Jouer à arriver à ne pas franchir la limite où le chavirement devient trop impérieux. Pourtant à un moment, même si je souhaite encore me retenir, retarder la délivrance, ma main s’agite implacable sur mon bouton rose en feu, gorgé d’espoir. Et alors une onde de jouissance déferle de partout dans ...