De la piscine à la terrasse - Histoires de Sexe

De la piscine à la terrasse

... angoisse. Au lieu de ça je reste prostré, avachi par terre, résigné à subir le sort qui m’est réservé. Au plus profond de moi, un désir de me soumettre à l’homme venait de se révéler.

Je suis allé très vite, il n’a pas eu le temps de réagir. Quand il comprend ce qui lui arrive, il est déjà trop tard ; le voilà enchaîné au sol. Pourtant il ne se révolte pas, déjà dompté. Je l’avais bien jugé dès le début : sa nature est foncièrement soumise et j’ai bien fait de le lever comme je l’aurais fait pour n’importe quelle putain rencontrée sur le bord de la route.

La chaîne est très courte, assis il ne peut même pas tenir sa tête droite. Je marche autour de lui, autour de ma proie. Je le regarde fièrement.

— Alors donc, tu es puceau. Eh bien, on va remédier à cela. Il n’est pas normal qu’un gentil petit minet comme toi fasse son allumeuse et n’en assume pas les conséquences. C’est pas bien d’exciter les mâles comme tu le fais !

Couché nu sur le dallage, je m’efforce de ne plus bouger, me laissant détailler par cet homme qui se révèle être un véritable pervers. La chaîne disproportionnée me maintient couché sur le flanc. Par crainte de sa réaction, je garde mon visage au sol. Je le suis du regard en train d’évoluer autour de moi. Il doit savourer son plaisir de disposer d’un jeune garçon pour son seul usage. Il reste un moment derrière moi. Contemple-t-il ma croupe exposée ?Son mépris devant une créature aussi vile que moi se confirme lorsqu’il me qualifie de « petite ...

... allumeuse » avec toute la morgue de l’homme de pouvoir. Mon anxiété est à son paroxysme lorsqu’il s’accroupit devant moi. Je dois me faire pardonner de l’avoir défié en l’aguichant, moi qui ne suis rien qu’une petite pute à ses yeux. Je vois son membre dressé entre ses cuisses puissantes. Je me mets à ramper pour me rapprocher de son sexe, la chaîne racle le dallage.Je ressens alors une délicieuse excitation en me déplaçant telle une limace, mon jeune sexe tendu pressé contre les rugosités des carreaux de grès. La chaîne est beaucoup trop courte – à peine un mètre – et je ne peux atteindre l’objet de ce zèle aussi inattendu qu’avilissant. Mais ma volonté de lui témoigner ma servitude est à démesurée et je me rabats sur l’un de ses pieds que je me mets à lécher, conscient de témoigner à ce vieux prédateur un asservissement aussi surprenant que bouleversant. Cet homme a réussi en quelques minutes à faire surgir ma véritable nature d’esclave.Avec une incroyable dévotion je me mets à laper son gros orteil, comme pour le remercier de ce qu’il me fait vivre, et surtout pour m’avoir aidé à révéler au grand jour ma nature profonde de soumis. Il aurait très bien pu me violer à maintes reprises, dès que je suis monté dans sa voiture. Mais il ne l’a pas fait. Il sait qu’il peut profiter de moi à sa guise : pourquoi se presser ? Il m’a juste montré, en me cadenassant cette chaîne autour du cou, qu’à ses yeux je ne suis qu’une lope. Une lope en train de se tortiller au le sol en se frottant le ...