1. Les aventures de Leopold Gutierrez (1)


    Datte: 16/04/2021, Catégories: Erotique, Auteur: IgorP, Source: Xstory

    ... yeux sur moi. D’un mouvement de tête, et sans lui accorder le moindre regard, elle congédia la domestique.
    
    — Don Gutierrez ! Je ne crois pas avoir eu la chance de jamais vous rencontrer, si l’on excepte la messe dominicale bien sûr. Et en tout cas, toujours de loin et sans vous adresser la parole.
    
    Pourquoi Diable cette domestique m’avait-elle conduit à elle ? J’avais pourtant bien précisé que c’était Don Jiménez que je venais voir, pour un costume...
    
    — Non Doña Jiménez, il est vrai. C’est un réel plaisir que de v...
    
    — Don Jiménez s’est absenté pour la matinée. Il m’a demandé de prendre vos mesures. Approchez.
    
    — Mais Madame, je...
    
    — Approchez, vous dis-je !
    
    Le ton ne souffrait aucune contestation et je m’exécutai, les joues en feu et la gorge sèche.
    
    La dame s’était levée. Elle portait une robe sombre à la taille marquée qui mettait en valeur sa lourde poitrine. Ses cheveux bruns roux relevés en chignon dégageaient le bas de son visage, soulignant la ligne de sa mâchoire et tranchant sur le blanc de sa peau. S’il n’y avait pas eu cette expression sévère sur son visage, je l’aurai presque trouvée belle.
    
    — Otez donc votre redingote, señor Gutierrez. Vous serez plus à l’aise.
    
    Armée d’un mètre de couturier, elle s’approcha et je pus sentir son parfum un peu lourd à chacun de ses mouvements. Un léger trouble m’envahit quand ses mains se posèrent sur moi tandis qu’elle s’affairait à mesurer la largeur de mes épaules, la longueur de mes bras...
    
    — ...
    ... Alors Don Leopold - vous permettez que je vous appelle Leopold ? – c’est bien d’un costume complet dont vous avez besoin ?
    
    — Si señora, un costume complet.
    
    — Redingote, gilet et culotte ?
    
    — Si señora.
    
    J’en étouffais de honte, le front brulant et les mains moites. Elle s’était accroupie devant moi et s’affairait à évaluer mon tour de taille.
    
    J’interromps mon récit un instant pour vous rappeler que, à cette époque, on portait la culotte très ajustée (Leopold Gutierrez est d’un autre temps), et donc particulièrement moulante. Je vous laisse deviner quel était mon souci alors que le regard de la dame se portait plus ou moins au niveau de ma ceinture.
    
    — Est-ce Don Jiménez qui vous a confectionné ce vêtement ?
    
    — Si señora (Leopold Gutierrez a peu de conversation).
    
    — C’est amusant. En général, il ne laisse passer aucun défaut.
    
    Je savais déjà de quoi elle parlait, mais, probablement en raison de mon trouble, je bafouillai une réponse qui me mit encore plus dans l’embarras que je ne l’étais déjà.
    
    — Heu, de quel défaut p... ?
    
    — Mais de cette espèce de déformation !
    
    Et elle empoigna ladite déformation qui, vous l’avez compris, n’était autre que mon membre.
    
    Vous est-il déjà arrivé de vivre ce genre de situation ? Un de ces moments où le temps semble s’arrêter ? Où plus rien ne bouge et où vous ne savez absolument pas quelle attitude adopter ?
    
    Je dois à présent vous laisser, Mademoiselle, car d’autres occupations m’appellent. Je vous raconterai la ...