Les aventures de Leopold Gutierrez (1)
Datte: 16/04/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: IgorP, Source: Xstory
... m’amena, par une belle matinée de printemps, à croiser le chemin de Doña Jiménez ? Cette dame était l’épouse de mon tailleur : Don Arturo Jiménez. A l’époque de cette histoire, je n’avais que dix-sept ou dix-huit ans. Doña Jiménez, Rigoberta Alfonsina Jiménez, devait en avoir un peu plus de quarante.
Comment vous dire ? Elle n’était pas laide,, loin de là. Simplement, à l’âge qui était le mien, jamais je n’aurai pensé à une dame de cette condition, de cette réputation, autrement qu’avec un profond respect, presque avec crainte. Pensez donc ! Elle était présente à la messe chaque dimanche ! Et au premier rang !
Donc non, jamais je n’avais remarqué ses cheveux épais d’un brun sombre, ses yeux d’un noir profond et ses lèvres épaisses mais sensuelles. Pas plus d’ailleurs que je n’avais noté sa lourde poitrine et ses hanches, un peu épaissies par ses deux maternités, mais encore gracieuses. Ou, si je l’avais fait, c’était inconsciemment et sans convoitise aucune.
Car, il faut bien le dire, le caractère soupe-au-lait de la dame ne prêtait pas aux phantasmes. Doña Jiménez ne souriait jamais. Elle présentait à tous une mine renfrognée et n’ouvrait sa jolie bouche que pour parler de religion, de morale ou de pénitence. Et tout cela sur un ton sévère et ne souffrant aucune discussion.
Ce jour-là donc, je me présentai à la porte de l’hacienda des Jiménez pour me faire confectionner un costume sur mesure pour la cérémonie de remise de mon diplôme de fin d’études secondaire ...
... au Lycée de Alvila.
...
Merci de me dire si la suite de mes pauvres aventures vous intéresse. Auquel cas, je vous l’écrirai.
Bien à vous.
Leopold.
PS : Oserai-je vous embrasser ? Me le permettriez-vous ?
Une domestique vint ouvrir le magnifique vantail de bois ouvragé. C’était une jeune métisse, mince et d’une prestance plus qu’agréable, mais d’une timidité au moins aussi grande que la mienne. Elle m’introduisit dans une espèce de salle d’attente et disparut après m’avoir proposé une coupe de Brandy que je refusai d’un simple signe de tête.
Au bout d’un court laps de temps, elle réapparut et m’invita à la suivre. Honte à moi qui ne pus détacher mon regard de ses fesses pendant tout le temps que dura notre périple dans les couloirs de l’hacienda Jiménez ! Je marchais dans son sillage, enivré de son odeur et inconscient du fait que le chemin que nous suivions n’était pas celui qui menait à l’atelier de Don Jiménez.
Je ne m’en aperçus qu’au moment où elle poussa la porte dune pièce que je ne connaissais pas. Une espèce de grande salle, au premier étage de la maison, meublée avec goût et simplicité, éclairée par la lumière du dehors et dont les effluves qui y flottaient étaient indubitablement féminines. Le bureau de Doña Jiménez.
La dame était assise à sa table, une plume à la main, et griffonnait je ne sais quoi dans un grand registre ouvert devant elle. Elle resta, quelques secondes encore, concentrée sur le texte qu’elle rédigeait avant de lever les ...