Le Con, la Brune et l'Étudiant
Datte: 12/04/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
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jalousie,
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Auteur: Xavier2, Source: Revebebe
... sœur d’un copain, quand on s’est croisés en boîte, un été sur la Côte. C’est allé très vite. Elle avait l’air timide, mais était résolue. Pareil pour la manière dont elle faisait l’amour. J’avais vingt et un ans. Elle dix-neuf, à un mois près. Je n’ai pas honte de le dire, elle avait de l’avance sur moi : ma première pipe, ma première sodomie, c’est elle. Mais tout semblait naturel et pur, avec elle. Ça me fait bizarre d’employer le mot « pur », avec le recul. C’est pourtant l’image que j’avais d’elle, à nos débuts. Et que j’ai gardée d’ailleurs.
Je me souviens lui avoir posé des questions sur la manière dont elle faisait l’amour, car elle était vraiment experte pour son âge, et ça ne s’apprend pas dans les livres. Rien à voir avec les filles que j’avais connues avant elle. Elle était restée évasive, et comme on s’aimait, ça ne m’avait pas paru important.
Notre première année ensemble a été magique. La plus belle année de toute ma vie. J’étais en troisième année de droit, elle en première année de lettres classiques. Elle faisait du latin, du grec. Ça m’impressionnait. Tous les matins, elle prenait son vélo et s’arrêtait chez moi sur le chemin de la fac. Je laissais la porte de mon studio ouverte. Elle se déshabillait pendant que je dormais encore, se glissait dans le lit, on faisait l’amour, et on arrivait à la fac vers midi. Vous vous rendez compte ? Tous les matins… Chaque fois qu’on faisait l’amour, elle dessinait une petite marguerite sur son agenda. À la ...
... fin de l’année, elle me l’a montré : un champ de marguerites. Il y en avait partout, à chaque page ou presque. Ça m’émeut encore aujourd’hui d’y penser.
Et puis notre histoire s’est assombrie. Je n’ai rien vu venir. On avait passé quatre jours ensemble, comme des grands, à aller d’hôtel en hôtel dans des petits ports de la côte basque espagnole. Je repartais chez mes parents. Elle rejoignait les siens dans leur maison de vacances, au-dessus de la baie de San-Sebastian. C’était un matin de juillet. Il faisait beau. Elle m’a demandé de la laisser sur la plage de San-Sebastian. J’ai appelé chez elle, le soir. Elle n’y était pas. Sa mère m’a dit qu’elle lui avait téléphoné dans la journée, avait rencontré une de ses amies sur la plage et dormait chez elle. Même chanson le lendemain.
Paloma m’a rappelé le jour suivant. Sa voix était joyeuse. C’est quand on s’est revus, quinze jours plus tard, qu’elle m’a tout dit. Un homme sur la plage. Un peintre. C’est avec lui qu’elle avait passé ces deux jours. Elle m’a parlé de Gilles aussi, de leur liaison pendant près de deux ans. Je me souvenais avoir croisé ce type, dans une rue. Sa femme et son fils étaient heureux de revoir Paloma. Lui, moins. Un type banal, pas très grand, un peu gros, qui me regardait bizarrement. Maintenant, je comprenais pourquoi. Quelle merde, ce type ! Il n’avait pas le droit de faire ça. Si j’avais su quand je l’ai croisé, je lui aurais éclaté la gueule. Mais ça n’aurait servi à rien. C’était déjà trop ...