Le Con, la Brune et l'Étudiant
Datte: 12/04/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
hplusag,
jalousie,
double,
fsodo,
Auteur: Xavier2, Source: Revebebe
... amie était superbe. Ils formaient l’un des plus beaux couples de la fac. Ça m’a flattée qu’il s’intéresse à moi. Gilles était loin, je me sentais disponible. Il y est allé doucement, sans doute pour ne pas froisser mon frère. Le soir où il m’a embrassée en boîte, il m’a sagement ramenée au camping. Les soirs suivants aussi, alors que j’aurais été d’accord. Cette attente a avivé mon désir. Quand on a fait l’amour, j’ai eu du plaisir. Pas aussi fort qu’avec Gilles, mais un orgasme quand même. Déjà un immense progrès, par rapport aux autres garçons que j’avais connus.
Je n’ai pas éprouvé de déception quand Xavier est parti. Je m’y attendais. J’ai même trouvé honnête de sa part qu’il me dise qu’il allait rejoindre sa petite amie, sur le bassin d’Arcachon. Face à elle, je ne faisais pas le poids. J’étais revenue chez mes parents quand il m’a appelée, quinze jours plus tard. Il voulait me voir, et m’a donné rendez-vous dans un café. J’y suis allée en traînant les pieds. J’avais déjà une histoire clandestine. Je n’allais pas en rajouter une seconde. Mais telle n’était pas son intention : Xavier avait rompu avec sa petite amie et voulait sortir avec moi, vraiment, au grand jour, rien qu’avec moi !
Jusque-là, je m’étais refusée à le regarder, à penser en lui. Je me protégeais : je n’étais pour lui qu’un flirt d’été. Dans ce café, subitement, je l’ai trouvé encore plus beau. Gilles était toujours là, les vendredis matin. Je savais que c’était mal, mais m’en accommodais : le reste ...
... de ma semaine était pour Xavier, entièrement. Physiquement, c’était plus fort avec Gilles. Ou plutôt, avec Xavier, c’était différent. Plus tendre, plus gai. J’aimais me promener à la fac en lui tenant la main, discuter et rire avec lui. J’aimais qu’on nous voie ensemble, partout. J’avais le sentiment de vivre ma première histoire avec un garçon. Et je me trouvais belle, puisqu’il me le disait. Jamais je ne pensais à Gilles, sauf quand j’allais le rejoindre.
Début novembre. Je suis dans son studio. On vient de faire l’amour. Xavier me dit qu’il m’aime. Là, je ne peux plus tricher. Je ne peux pas non plus lui répondre, pas encore. Mais je le serre dans mes bras, de toutes mes forces. Deux jours plus tard, je retrouve Gilles dans l’appartement de son copain. Je lui dis que j’ai rencontré un garçon qui m’aime, que je l’aime aussi. J’essaie d’être ferme en prononçant ces mots, mais je suis morte de trouille. Si Gilles s’approche de moi, m’embrasse, m’attire vers la chambre, je sais que je n’aurai pas la force de dire non.
Il me répond qu’il comprend, qu’il est content pour moi. J’ai envie de me jeter dans mes bras, pour le remercier. Je ne le fais pas, j’ai peur de moi, peur d’avoir envie de lui. Je suis soulagée de quitter cet appartement en le laissant derrière moi. Ce n’est pas simplement une porte que je referme. C’est une partie de ma vie, trouble, malsaine. Je me sens libérée d’un immense poids. Je cherche Xavier à la fac, l’attends devant son amphi. Il est surpris de ...