1. La surprise


    Datte: 09/05/2018, Catégories: ff, inconnu, fsoumise, fdomine, soubrette, intermast, sm, initff, Lesbienne Auteur: Inis Cognomenn, Source: Revebebe

    ... un peu plus : j’étais anéantie par ces propos vulgaires et excitée par celle qui les prononçait. J’avais espéré inverser les rôles… eh bien, j’étais servie !… Je me sentais dégouliner, ma culotte était trempée et, j’en étais sûre, ma jupe devait l’être aussi. Je continuais à me taire.
    
    — Lève-toi ! ordonna-t-elle subitement.
    
    Dans un état second, j’obéissais et elle se dressa devant moi, dans sa sublime et envoûtante nudité. Me prenant par la main, elle m’entraîna au milieu de la pièce et, là, je subis une déroutante inspection. Silencieusement, lentement, elle tourna autour de moi deux ou trois fois puis, avec des gestes nonchalants, entreprit de me déshabiller. Le frôlement de ses mains sur mon corps fut une véritable torture : à ces simples et furtifs contacts, je me suis sentie au bord de l’orgasme.
    
    — Je t’interdis de jouir, Anna… tu vas devoir attendre… dit-elle en me caressant les fesses. M’obéiras-tu ?…
    — Oui… Inès… bredouillais-je, résignée.
    — Non… Inès, c’est fini !… Désormais, tu m’appelleras « Maîtresse », dit-elle d’un ton ferme, insinuant ses doigts dans la raie de mes fesses et caressant mon anus. Acceptes-tu de te plier à ma volonté ?
    — Oui… soufflai-je, au bord de l’explosion.
    — Oui quoi ?… cria-t-elle, appuyant plus fort sur ma rondelle.
    — Oui, Maîtresse…
    
    Je tenais à peine sur mes jambes. C’était horrible et divin à la fois. Je sentais le plaisir monter irrémédiablement en moi et d’une force inédite. J’étais malmenée, outragée, méprisée et ...
    ... j’en raffolais.
    
    — Tu es une belle petite salope… se moqua-t-elle. Tu aimes ça, hein ?
    — …
    — Réponds ! hurla-t-elle.
    — Oui… Maîtresse…
    — Écarte les cuisses !
    
    Je lui obéis et j’en étais immédiatement récompensée : elle glissa sa main entre mes cuisses et ses doigts me pénétrèrent énergiquement, déclenchant quasi-immédiatement un orgasme phénoménal et tonitruant qui me fit perdre connaissance.
    
    Quand j’émergeai de cette délicieuse agonie, j’étais allongée sur le sol, blottie dans les bras de mon amante. Elle me regardait d’un air bienveillant et amusé.
    
    — Eh bien !… Quel pied !… Je n’avais jamais vu ça !… dit-elle en riant. Ça va mieux ?
    — Oui… dis-je d’une voix chancelante.
    — As-tu aimé « ta surprise » ?
    — Quoi ?… C’était toi ?
    — Oui… Serais-tu déçue ?
    — Oh, non !… Bien au contraire…
    
    Quand, une heure plus tard, Catherine et Cécile arrivèrent, presque toutes les traces de cette merveilleuse aventure avaient disparu. Nous avions pris une longue douche et nous étions rhabillées afin d’être présentables – excepté ma culotte, immettable, que j’avais dû cacher au fond de mon sac à main. Néanmoins, les sourires et les regards sous-entendus de mes amies m’indiquèrent qu’elles savaient… C’était normal, elles en étaient les initiatrices !… Ma réaction m’étonna : je n’en éprouvais aucune gêne et, si j’avais su comment l’exprimer dignement, je les aurais remerciées chaleureusement.
    
    Vers 21 heures 30, les invités firent leur entrée. Le dîner se déroula tout à fait ...