1. La surprise


    Datte: 09/05/2018, Catégories: ff, inconnu, fsoumise, fdomine, soubrette, intermast, sm, initff, Lesbienne Auteur: Inis Cognomenn, Source: Revebebe

    ... C’était manifeste : son ton était malicieux, son regard, effronté et ses gestes, lascifs. Elle m’avait parfaitement évaluée et me savait vulnérable. Elle en profitait allègrement.
    
    — Voulez-vous un aperçu du déroulement de cette soirée ? enchaîna-t-elle, ne me quittant pas des yeux.
    
    J’étais bluffée par son aplomb et son flegme. Comme je ne répondais pas à sa proposition, elle se leva et d’un tour de main, en une poignée de secondes, elle se débarrassa de tous ses vêtements. Vêtue de ses simples attributs de cuir, elle vint se positionner à mes pieds, à quatre pattes. Je l’avais regardée faire, sans protester, sidérée.
    
    — Voilà comment vous pourrez me voir, ce soir… Qu’en dites-vous, Anna ?
    
    J’étais sans voix, anéantie, les yeux rivés sur ce corps magnifique. J’étais envoûtée à la vue de cette peau uniformément bronzée et soyeuse, de ce petit cul ferme et aux rondeurs parfaites, de cette jolie poitrine aux tétons érigés… Le désir m’assaillait lentement comme la mer couvrant inexorablement la plage à marée montante. J’avais peur… mais j’ignorais de quoi… de moi ? Ou d’elle ? Mon corps vibrait, mes sens étaient exacerbés, je perdais la tête : mes seins étaient gonflés et durs, j’imaginais mon sexe dégoulinant et le sang battre dans mon antre… C’était terrifiant et bigrement délicieux.
    
    — Peut-être vous ai-je manqué de respect, Madame ?… Punissez-moi… vous en avez le droit…
    
    Et elle en rajoutait !… Quel supplice !… Oh ! Oui !… Je mourais d’envie de lui faire payer ...
    ... son audace et mon incommensurable faiblesse. Elle méritait d’être châtiée… Mes mains claquant ses fesses, malmenant ses tétons, mes doigts s’insinuant dans sa fente : voilà ce dont je rêvais… mais j’étais tétanisée.
    
    — Par pitié, Madame !… Ne me dédaignez pas ainsi !… Je vous en supplie… Glissez vos doigts entre mes cuisses et vous verrez à quel point je me languis…
    
    C’en était trop… J’étais au bord du gouffre. Je m’apprêtais à basculer d’un monde à un autre, irrésistible… J’allais passer de l’ombre à la lumière, oublier le goût amer de la morosité pour me repaître des saveurs étourdissantes de l’amour. Rien ne pouvait plus me retenir… Toutes mes barrières étaient tombées : seul mon sexe béant, palpitant, impatient et famélique me commandait. J’étais obnubilée par cette chienne – oui, cette chienne ! – suppliante et obscène.
    
    Quand ma main toucha le corps d’Inès, je fus traversée par une onde de choc puissante et ensorcelante. Mon cœur battait à tout rompre, je tressaillais et tremblais mais il m’était désormais interdit d’hésiter. C’était surréaliste. Jamais je n’avais touché une peau aussi douce !… Je caressais son dos et, la voyant soulever ses fesses, m’invitant à prendre de l’assurance, j’effleurais ses globes affriolants puis, confortée par cet appel, je les pétrissais avidement. Indéniablement, elle y prenait autant de plaisir que moi… et m’encourageait par des : « Oui, comme ça !… », « Oui, allez-y ! », « Hum, plus bas !… ». Et, obsédée par la promesse d’une ...
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