1. Mon Da Vinci Code


    Datte: 11/04/2021, Catégories: fh, extracon, inconnu, cinéma, toilettes, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral pénétratio, Auteur: Cannelle, Source: Revebebe

    ... centimètres le long de ma jambe. Le contact de sa main chaude sur ma jambe nue et froide me donne des frissons. J’me fais un film, là. Tout à l’heure la blonde, maintenant le type baraqué à côté de moi… Ils cherchent tous à m’exciter !
    
    J’essaie de me remettre dans le film, celui pour lequel j’ai payé ma place. Mon voisin bouge. Il se baisse, se remonte, regarde derrière, croise les jambes, les décroise… Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? S’il n’effleurait pas systématiquement ma jambe, mon bras, ou ma main, j’aurais l’impression d’avoir à côté de moi quelqu’un qui a perdu sa lentille et qui la cherche.
    
    Je ne bouge pas, je ne le regarde pas. En fait, je crois que j’apprécie de sentir à nouveau le contact de sa main ferme et chaude contre ma peau. Je me prends même à imaginer que s’il la posait de nouveau sur ma jambe, je ne ferais peut-être pas de mouvement pour la repousser.
    
    Il pose son bras sur notre accoudoir commun. Un doigt, peut-être deux, viennent tomber de mon côté et se mettent à toucher ma cuisse. Je ne respire presque plus. Je me dis qu’au moindre mouvement de ma part, il va les retirer.
    
    Il devrait les retirer ou plus exactement, je devrais les repousser. Mais là, j’ai un peu la sensation de mes premiers flirts, lorsque j’avais 14 ans. Mes premiers petits copains, la découverte de nos corps, nos gestes timides, justement cachés dans l’obscurité d’une salle de cinéma.
    
    Je jette un œil furtif sur ma cuisse. C’est maintenant quatre bouts de doigts qui ...
    ... s’y promènent. Je ne crois pas qu’il ait vu que j’avais bougé la tête pour un round d’observation. Il me semble avoir le regard rivé vers l’écran et même être particulièrement concentré. Ses premiers mouvements, presque imperceptibles, arrivent comme une délivrance.
    
    Je sens monter en moi un second frisson, plus fort. Celui-ci part de mes cuisses et remonte le long de mon corps. Merde alors, il faut que je réagisse, que je me reprenne. Mon cerveau m’ordonne de m’extraire de cette main aventureuse mais mon corps m’empêche tout mouvement. Je n’arrive même pas à bouger un pied. Si nous n’étions que deux dans la salle, il pourrait abuser de moi sans que je puisse réagir.
    
    Je pense qu’il a compris ma non-hostilité de fait envers sa démarche. Sa main glisse de l’accoudoir pour venir se poser tout entière sur ma cuisse. Mécaniquement, mes jambes s’écartent très doucement pour la laisser s’installer.
    
    Il semble prendre de l’assurance. Sa main flirte avec ma cuisse, ses doigts viennent buter contre la couture de ma petite jupe. Je sais que d’ici quelques minutes, voire quelques secondes, ils franchiront la frêle protection pour disparaître dans la chaleur de mon entrecuisse.
    
    J’ai envie qu’il arrête, qu’il n’aille pas plus loin. Et en même temps, j’espère qu’il ira plus loin. Mes idées sont un peu confuses. Mes yeux restent toujours rivés sur le film, mais j’ai de plus en plus de mal à suivre l’intrigue.
    
    Mon audacieux voisin retire sa main. Ben merde alors, il est gonflé ! ...
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