Mon Da Vinci Code
Datte: 11/04/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
cinéma,
toilettes,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
Auteur: Cannelle, Source: Revebebe
... lèvres, jette un dernier coup d’œil dans la glace pour m’assurer de ne pas être trop « tartinée » et je sors des toilettes.
Salle 3, une grande salle. Tant mieux, je préfère les grandes salles. Je cherche des yeux la demoiselle des toilettes mais je ne la vois pas. En fait, il n’y a pas un chat dans cette salle. Je suis seule. Je ressors pour m’assurer de ne pas m’être trompée de salle. Mais non, c’est bien ma salle et je suis seule. J’hésite un instant à me faire le tour des salles. Mais non, c’est vraiment bête comme idée. Je ne vais quand même me taper un « film nul », juste pour être assise à côté d’une blonde pulpeuse qui est sans doute avec son copain !
Je m’avance dans l’allée centrale, monte quelques marches et choisis une place bien au centre. La porte s’entrouvre et l’espoir me fait croire à l’arrivée de la blonde pulpeuse. Mais non, deux veilles dames entrent. Ouais, me voilà gâtée. Il y a cinq minutes, je me désespérais d’être seule. Au moins maintenant, ce n’est plus le cas. Elles s’avancent une quinzaine de rangs vers l’avant de la salle et s’installent.
La lumière s’éteint. Une pub, une pub, encore une pub, c’est long, surtout pour trois spectateurs. Si au moins, ils faisaient de la pub pour leurs films plutôt que pour des glaces et des barres chocolatées. Maintenant que j’y pense, j’aurais dû me prendre un peu de pop corn. Trop tard. Je pourrais en même temps, en profiter pour repasser par les toilettes ! Non, vraiment trop tard, le film ...
... débute.
Captivée par la fuite de Langdon et Neveu du Louvre, je remarque quand même, à l’entrée, un homme qui semble regarder la salle plutôt que l’écran. Probablement quelqu’un qui bosse ici. Il nous compte peut-être ? Au moins ça ne va pas lui prendre trop de temps. En fait, on dirait plutôt qu’il cherche une place. Non, ça n’a pas de sens. Il peut s’installer où il veut. Après quelques instants, il avance d’un pas assuré dans ma direction. À mesure qu’il s’approche de ma rangée, j’essaie de me faire une idée sur son physique. Plutôt grand, costaud, les cheveux courts. Avec l’obscurité, voilà à peu près les seules choses que je distingue.
Il vient s’installer juste à ma gauche. Il y a une trentaine de rangées et sans doute encore trois cents places de dispo, mais lui vient s’installer à ma gauche. Cette intrusion me met un peu mal à l’aise. J’hésite à me lever pour me décaler de quelques places. Mon esprit s’emballe. Et si c’était un pervers ? Et si je me lève et qu’il me suit ? Je décide de ne pas bouger.
En s’asseyant, il me donne un coup de coude dans le bras. Je lui adresse un regard de tueuse. En l’espace de cinq secondes, je passe de l’état de quelqu’un de pas très rassuré à celui de quelqu’un qu’on fait chier et qui va mordre à la prochaine occasion.
Il se penche vers moi, pose délicatement sa main sur mon genou et me susurre à l’oreille :
— Je vous prie de m’excuser.
En se rasseyant, sa main enveloppe davantage mon genou et remonte subrepticement de quelques ...