1. Banquière perverse (11)


    Datte: 10/04/2021, Catégories: Trash, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... visiblement furieuse.
    
    — Ça va, Gladice ?
    
    — Ça va, mais je n’ai pas réussi à la rattraper ; cette salope S’est enfermée dans sa chambre.
    
    — Que faisons-nous ? lui demandé-je.
    
    — Rien, elles se démerdent et si ça tourne mal, on dégage.
    
    — Tu as raison ! Bon, tout ça m’a donné faim ; on prépare le repas ?
    
    — Ok, qu’est- ce qu’on fait à manger ?
    
    — Moi, je mangerai bien un couscous ; pas toi ?
    
    — Un couscous ? Mais où veux-tu trouver du couscous dans ce quartier ?
    
    — Je ne t’ai pas dit d’aller en chercher, je vais le préparer ; il faut juste acheter les ingrédients ; tu m’accompagnes ?
    
    — Ça marche, il y a une superette pas loin ; nous y trouverons ce qu’il faut.
    
    Un bol d’air nous fait beaucoup de bien, nous parlons de nous sans parler de ce qu’il vient de se passer. Dans l’épicerie, je trouve tout ce qu’il nous faut. Sur le chemin du retour :
    
    — Tu sais, Issam, après ce qu’il vient de se passer ; je suis inquiète pour l’avenir.
    
    Je lui passe mon bras autour du cou et pose ma main sur son épaule ; Madame ne risque pas de nous surprendre.
    
    — Pourquoi veux-tu ?
    
    — Je ne sais pas, une intuition sans doute ; et puis je lui ai foutu mon poing dans la gueule, malgré tout.
    
    — Ne t’inquiète pas, je suis là ; et que veux-tu qu’elle fasse ?
    
    — J’sais pas…
    
    Nous entrons par notre entrée habituelle, celle de service ; pas un son, pas un bruit ne se fait entendre. La grande maison semble déserte. Gladice m’aide à préparer le plat qui est presque cuit ...
    ... quand l’interphone de la cuisine grésille :
    
    — Issam, Gladice… rejoignez-moi au salon, nous crache la boite d’un ton sec.
    
    — Nous arrivons Madame, réponds mon amoureuse.
    
    — On y va comment, habillés ? interrogé-je.
    
    — Mais non, quelle question ! Nous faisons comme dab … à poil pardi ! Je ne pense pas que ce soit le moment de prendre des initiatives. Allez montre-moi ton cul, maintenant que tu es devenu pédé ! Ah…Ah…Ah !
    
    Sa petite plaisanterie m’amuse. Le temps de se déshabiller, de vérifier le feu et Gladice de me tripoter rapidement mos service trois pièces ; nous voici devant la porte du salon. Je frappe.
    
    — Entrez !
    
    Nous entrons et là, surprise ! Lacksimy et sa mère sont assise chacune dans un fauteuil. Si je n’avais pas assisté à la scène désastreuse de tout à l’heure, il me serait impossible de voir que ces deux femmes viennent de s’affronter avec tant de haine. Madame, parfaitement apprêtée, fait face à sa fille ; Lacksimy a la mine renfrognée, le regard mauvais et porte aussi les stigmates des coups que Gladice lui a assenés.
    
    — Entrez, entrez : j’ai à vous parler ! Et ma fille à une déclaration à vous faire… Lacksimy, nous t’écoutons, ordonne Madame d’un ton très sec.
    
    Sa fille se lève, très mal à l’aise, elle nous marmonne des mots totalement inaudibles.
    
    — On a rien compris : Recommence et articule cette fois !
    
    — Je …je vous demande pardon… j’ai été odieuse … je regrette profondément ce qui S’est passé, pardon, susurre Lacksimy.
    
    Surpris, ...