1. Faible Christine


    Datte: 06/04/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Accent, Source: Hds

    - Quoi, qu'est-ce que cette bousculade? Mais jeune homme, lâchez le bras de ma femme. Vous êtes dérangé ou quoi ? C'est une conduite de sauvage, où vous croyez-vous ?
    
    Le jeune homme auquel je fais la leçon, enlève sa main de la manche de la veste de Cricri, se tasse, élan brisé et me fixe l'air stupide, peut-être navré. Ma femme baisse les yeux, le sourire coincé. Je les examine, surpris d'avoir aussi vite perdu patience devant la conduite de ce goujat. Il y a de plus en plus de malappris et j'ai du mal à m'y habituer. A-t-on idée de forcer le passage pour entrer dans un ascenseur, de crier le prénom d'une femme, de la mienne ici, et de pousser le mari pour saisir le bras de la dame ?
    
    - Pardon, vous êtes le mari de madame. Je ne savais pas. Enchanté... Excusez-moi... Je suis Georges, le petit-fils de madame Berlin, la dame du sixième étage.
    
    -Et cela vous permet de vous précipiter sur les gens sans égards, d'écarter l'un pour accrocher l'autre ? Ne donne-t-on plus de cours de savoir-vivre dans les écoles ?
    
    Il est enchanté ? Il n'en a pas l'air. Ma présence doit déranger ses plans. Que peut-il vouloir de Christine ? Et elle, comment tolère-t-elle qu'on se conduise ainsi avec elle ? Si cette façon de l'aborder était exceptionnelle, elle aurait une réaction vive, crierait ou taperait sur la main qui l'agrippe. Or elle est comme incapable de réagir, apathique. Une explication à son silence gêné serait que ma femme ait une certaine habitude de ce genre de traitement ...
    ... de la part de cet individu. J'en reste pensif. Ce Georges en tout cas ne perd pas le nord et se rappelle à nous :
    
    - Oh ! Excusez-moi. Vous permettez que j'appuie sur les commandes ? Vous allez donc au deuxième étage, comme cri, pardon , comme madame. Le 2. Quant à moi c'est le 6.
    
    La porte s'ouvre, je sors suivi de Christine. Georges nous salue. L'ascenseur continue son ascension.
    
    Nous entrons dans notre appartement. Cricri garde son air embarrassé. Elle sent que l'incident m'a troublé. Elle quitte sa veste, me fait face et devance mes questions.
    
    - Jean, tu viens de faire connaissance avec un phénomène amusant. Un peu étrange ce garçon, mais inoffensif.
    
    - Disons avec un garçon assez culotté pour t'appeler par ton prénom. Or il n'est ni membre de notre famille, ni ami connu et fréquenté. Il s'est d'ailleurs montré très familier avec toi. Un étranger devant son geste de prise de possession se poserait des questions. Le pape en personne s'est libéré peu charitablement de la main d'une femme qui s'accrochait à sa manche et a publiquement regretté la vivacité de sa réaction.
    
    Mais toi, tu restes amorphe quand on te saisit le bras. Alors imagine ce que moi, ton mari, j'ai éprouvé devant tant de désinvolture et de familiarité. Petit-fils de madame Berlin ? Comment le connais-tu, depuis quand admets-tu le traitement qu'il t'inflige ? Cela te paraît normal ? Cette dame Berlin est-elle de tes amies ? D'où sort ce gringalet que je n'avais jamais vu, qui est autorisé à ...
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