1. Araignée du matin : chagrin


    Datte: 04/04/2021, Catégories: fh, jardin, pénétratio, conte, Humour merveilleu, merveille, Auteur: Saya, Source: Revebebe

    ... pas étonnant. D’ailleurs, pourquoi ne pas en profiter, en sachant qu’une araignée mâle ne pouvait s’envoyer qu’une fois en l’air avec une autre araignée du sexe opposé ? Eh oui, les femmes, ça dévore les mecs après l’action ! Charmant, non ? Avec moi au moins, aucun risque !
    
    Maintenant, ses globes oculaires me déshabillaient du regard, son énorme tête s’approchant de la mienne. Ses mandibules se rétractèrent, un appendice noir et visqueux s’extirpa de sa bouche, gigotant et s’entortillant doucement. Mes lèvres s’entrouvrirent, dévoilant ma propre langue rose, chaude et fort appétissante. Nos deux muscles se touchèrent avant que le sien ne vienne légèrement s’insinuer dans ma bouche, sa salive coulant sur mon menton. Je m’étais attendue à quelque chose d’amer et d’horriblement écœurant… Ce fut un suc extrêmement doux et sucré, que je me plus très vite à sentir s’écouler dans ma gorge.
    
    Finalement, il se retira, l’une de ses pattes griffues s’élevant haut avant de s’abattre sur moi. Je poussai un cri de surprise, le cœur affolé. Le bruit de la déchirure résonna comme un glas à mes oreilles lorsqu’il arracha ma magnifique tenue d’un coup rapide et précis, offrant mon corps à la vue de ses yeux de pervers. Le cuir d’abeilles, c’est franchement pas donné ! Mais, dans une telle situation, il faut malheureusement savoir faire des sacrifices… Si seulement mes mains n’avaient pas été attachées… araignée ou pas, je lui aurais collé un magnifique revers entre les huit yeux ...
    ... !
    
    Je crois que mon corps est très attirant… Comparée à mon fougueux amant, les seuls poils que j’avais étaient sur ma tête ! Ainsi, peau légèrement rosée, laiteuse et douce comme la peau d’une pêche, poitrine attrayante et aux tétons durcis nonobstant le fait que ma tunique était en lambeaux, sexe entrouvert et salivant une cyprine que je sais chaude et délicieuse. Mon mâle sembla pourtant hésitant, ses pupilles cherchant à se concentrer sur une partie de mon corps en particulier.
    
    — Tu n’as jamais vu de fée nue, mon grand ? C’est un baptême ? Allons, ne fais pas ton réticent et viens goûter !
    
    Il avait beau être un vil prédateur qui voulait me gober, moi aussi je voulais profiter de la situation ! Et puis, j’aurais eu la fierté d’avoir dépucelé un huit-pattes…
    
    La terreur des mouches ne se le fit donc pas redire et sa langue vint lécher mes cuisses, passant par aller-retour sur mes lèvres intimes. C’est qu’il léchait bougrement bien pour un débutant, l’animal ! Ce devait être l’expérience, l’habitude de suçoter l’intérieur de ses victimes refroidies… Sa langue chaude et incroyablement rêche s’insinua dans ma grotte, découvrant un goût unique en son genre. S’il appréciait, moi j’étais aux anges, me tortillant sur ma toile d’araignée tout en lâchant une flopée de mots en pagaille comme : « Bien au fond, mon velu ; c’est bon, continue, où donc as-tu appris ça ? »
    
    — Allez, stop ! Ne reste donc pas planté là comme une feuille morte et viens me faire goûter ta pine !
    
    Il ...
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