1. Apparences trompeuses


    Datte: 02/04/2021, Catégories: fh, médical, amour, intermast, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... il se garde bien de se montrer, ne voulant pas qu’elle connaisse sa présence. Il remarque plusieurs fois un homme d’une cinquantaine d’année qui vient dans la chambre. Un jour, ce dernier discute un moment avec son amie l’infirmière. Yann l’interpelle :
    
    — Dis-moi, qui est cet homme qui t’a parlé.
    — C’est un de ses amis, il a l’air de bien l’aimer, et s’inquiète pour elle.
    
    Oui, un ami, plutôt un client fidèle. Il doit être en manque et regretter qu’elle ait perdu ses charmes, pense-t-il. Heureusement, avec sa jambe immobilisée, elle ne peut pas bouger. On a interdit de lui laisser le plus petit miroir, car son visage est maintenant à l’air libre afin qu’il cicatrise plus vite. On ne peut entamer une chirurgie réparatrice tant que l’état des plaies ne s’est pas amélioré. Et la face est vraiment abîmée.
    
    Une nuit où il est de garde, son amie le prévient, on a retrouvé Alice évanouie devant la glace du lavabo. Malgré sa jambe immobilisée, elle est parvenue à se lever. Elle a dû être effrayée en se voyant. Fort heureusement, il n’y a pas de conséquences graves. Maintenant, on a décidé de l’immobiliser un peu mieux. Par contre, son moral est au plus bas et inquiète les médecins, ils craignent une dépression qui entraînerait automatiquement une détérioration de son état général.
    
    Malgré tout le ressentiment qu’il éprouve à son égard, Yann la plaint, voudrait bien qu’elle guérisse même si son visage est abîmé. La nuit, elle est placée sous calmant afin d’éviter tout ...
    ... accident. Il décide d’aller dans sa chambre et de lui parler doucement. Elle repose inconsciente. Il lui murmure à l’oreille :
    
    — Alice, ne te fait pas de soucis, tu guériras, un jour tu seras comme avant.
    
    Le lendemain, quand il va prendre des nouvelles, il constate que l’homme sort de la chambre un peu moins triste. Son amie lui indique que ce matin elle va un peu mieux, qu’elle a accepté de se nourrir, de prendre ses médicaments sans rechigner.
    
    La thérapie nocturne semble avoir agi. Aussi Yann la renouvelle les nuits suivantes. Il semble que ce soit efficace, elle est moins triste. Yann décide d’aborder l’homme qui vient chaque jour.
    
    — Vous êtes un parent de la dame ?
    — Oh non, juste un ami.
    — Je suis l’interne qui l’a réceptionnée lors de son accident. Est-ce vous qui vous êtes occupé des formalités avec la police ?
    — Oui, elle n’a pas de famille, je suis allé tout régler.
    — Dans son sac, il y avait un collier. Peut-être que cet objet lui rappellera quelques souvenirs. Vous devriez lui apporter demain.
    — Vous avez raison, d’autant qu’elle y tenait beaucoup il y a une paire d’années. Puis elle a cessé de le porter, je croyais qu’elle l’avait perdu.
    
    Le soir, il va la voir.
    
    — Alice, demain tu recevras un signe.
    
    Le lendemain, le téléphone sonne alors qu’il est encore au lit. Il se précipite, pensant à une urgence, une catastrophe. Quelle poisse. C’est bien l’hôpital, mais pour une communication personnelle.
    
    — Allô docteur, excusez-moi de vous déranger, je ...
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