1. COLLECTION LE MARIN. Casablanca (1/5)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... t’es éloignée, tu as bien fait, c’est facile de divorcer dans ton pays ?
    
    - Je le suis, je préfère éviter d’en parler.
    
    - Tu travailles donc à l’ambassade !
    
    - C’est tout comme, je suis la nounou des trois enfants du couple 8, 7 et 2 ans, je les garde du matin au soir où madame se libère pour les retrouver.
    
    Je peux rejoindre mon petit logement qui est à deux pas d’ici.
    
    Je peux te poser une question ?
    
    - Toute celle que tu veux, j’adore parler avec toi !
    
    - Moi aussi, quand peux-tu partir d’ici ?
    
    - J’étais ici pour faire du monde venant du bateau, c’était une corvée obligatoire ?
    
    Elle est finie depuis que notre commandant à son verre de champagne en main.
    
    Alors je t’enlève, si avec tes copains tu étais de corvée pour ton navire, les personnes de l’ambassade sont dans la même situation, même celles qui font le service.
    
    Pour moi, il n’en est pas de même, c’est Madame qui m’a invité pour que je parle le français avec toi et tes amis.
    
    Nous quittons la salle, elle passe à la réception et récupère son sac qu’elle y avait laissé et nous quittons l’ambassade.
    
    J’hésite, mais je lui prends la main, elle ne l’ôte pas.
    
    Vais-je réaliser ce que tout jeune marin cherche en escale, surtout après 8 à 10 jours de mer, une poupée pour tirer un coup ?
    
    Je ne dérogeais pas à la règle, je vais être franc, quand on dit qu’un marin a une fille dans chaque port, la plupart ce sont des putes qui foisonnent à la sortie des arsenaux ou des quais à ...
    ... paquebots.
    
    Je suis jeune et je suis sûr que mes potes m’ont vu partir avec cette jolie femme vers la ville.
    
    Demain, après l’appel pour nous compter afin de voir si aucun de nous n’avons eu de souci la veille et la nuit, quand je la rejoindrais sur le quai, je ferai un max d’envieux.
    
    - Viens, nous allons prendre un verre.
    
    - J’aimerais que tu me montres ton nid douillet.
    
    - Je savais les Français rapides, toi tu bats tous les records, une dame, ça se flatte, on lui susurre des mots doux, et surtout on attend qu’elle vous propose de venir prendre un dernier verre.
    
    - Tu m’excuses, j’ai la fougue de la jeunesse et je suis là pour deux jours.
    
    Elle m’a regardé, m'a caressé la joue et nous avons échangé un premier baiser.
    
    Dans ces années-là, j’allais au bal en Bretagne, à Languidic, à Lanvéoc et d'autres salles ou des orchestres de plusieurs dizaines de musiciens ou chanteurs mettaient le feu à la salle.
    
    Pour emballer, on emballait, pour baiser c’était autre chose.
    
    Je crois l’avoir déjà écrit, en ce temps-là, quand la fille te disait « tu viens manger chez maman dimanche », tu avais intérêt à partir en courant, la bagouse était au bout avec les petites baises hygiéniques.
    
    Quand je lui rends son baiser, ma langue trouve la sienne et il nous faudrait un chausse-pied pour nous séparer.
    
    N’oublions pas le pays où nous étions et l’année de mes 20 ans.
    
    On nous regardait avec de la réprobation, mais je sentais bien que Qamar s’en fichait.
    
    Je sentais son pubis se ...