1. COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II. Suite et fin (10/10)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... l’Allemagne.
    
    La peur de mourir a fait que je suis restée cachée dans ma ferme du moins celle de mon mari jusqu’à la fin de ce conflit de merde.
    
    Lolita, si j’avais eu le courage de ramper jusqu’à la lisière de la liberté j’aurais vécu la vie de ta grand-mère aux États-Unis ou en France.
    
    Au lieu de ça, j’ai vécu une vie de fermière trimant des heures entières après que j’ai épousé Otto le fils de Gunther le vieillard qui était venu me récupérer.
    
    J’ai eu deux enfants qui dirige le pays maintenant.
    
    Mon fils a deux garçons dont l’un de ton âge et ma fille vie avec Greta, elle est lesbienne comme je l’ai été une partie de ma vie.
    
    - Je suis propriétaire de ce bout de terre où mon arrière-grand-mère est enterrée.
    
    - Je sais, Marlène me téléphonais souvent après sa visite et où je lui ais vendu ce lopin de terre si chère à notre cœur.
    
    Sans ces deux femmes qui y sont enterrées rien de ma vie et de la tienne n’aurait eu lieu.
    
    Apprendre que Marlène est partie avant moi et que c’est toi qui hérites, me fait plaisir.
    
    Elle m’a toujours dit avoir une petite fille lui ressemblant beaucoup et en laquelle avait toute confiance pour la survie de son âme.
    
    Comme l’âme de son violon qu’elle voulait que tu hérites.
    
    - Je l’ai fais réparer et j’ai appris à en jouer, c’est pour cela que je vais à Berlin.
    
    J’ai joué, Hilde pleurait.
    
    Mon répertoire terminé, j’ai repris ma route quelques heures plus tard.
    
    Sur le chemin, j’ai retrouvé la ferme à la grosse ...
    ... Olga.
    
    Elle avait brûlé un soir d’orage et il ne restait que des ruines repris par la végétation.
    
    Je n’ai pas vu de voiture bleu brûlé ainsi que les deux croix, c’est normal après guerre ils ont dû rejoindre un cimetière voisin.
    
    Et puis je suis arrivée devant une grande baptiste que j’aurais reconnu entre mille.
    
    C’était là que mes aïeules avaient tapinés.
    
    Moi pendant deux mois je me suis occupée des enfants de la colonie de vacances qui peuplait cette grande maison.
    
    Je dînais avec le directeur devenue mon amant et qui voulait m’épouser.
    
    Mais ce n’était pas mon but, bien que tous les jours la grande salle du réfectoire où les filles à soldat étaient réunies ont recommencer à entendre les notes du violon ayant sauvé la vie à grand-mère.
    
    Le dernier enfant monté dans un car, je suis montée avec eux.
    
    Ces enfants ayant pris l’air pure retournaient à Berlin pour retrouver leurs immeubles et leurs écoles sans jamais avoir su que des filles de leur pays avaient été vendu à des hommes pour la gloire de leur chef.
    
    Berlin, ça fait deux ans que j’y habite.
    
    J’ai une double vie, dans la journée cours de violon et le soir jusqu’à minuit, l’Eros Center voisin de mon domicile où je gagne ma vie grâce aux bites de bons pères de familles étant devenus des monstres pour la gloire de leur pays et d’un seul homme, mais qui avec moi sont de vrais agneaux.
    
    Est-ce les récits de mamy Marlène qui m’ont aidé à franchir le pas, nul ne le saura car je ne dirais à personnes qu’une ...