1. COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II. Suite et fin (10/10)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... réparer son instrument qui l’avait suivi toute sa vie.
    
    L’argent devais servir à ça.
    
    Le luthier a su réparer les traces laisser par la balle que j’ai fait monter en collier et qui ne me quitte jamais autour de mon cou.
    
    Sauf l’étui que je décide de laisser dans l’état.
    
    C’est quand pour mes dix sept ans que je me suis fait tatouer un aigle dans le dos.
    
    C’est avec le tatoueur jeune homme guère plus vieux que moi que j’ai perdu mon pucelage.
    
    Une seule ombre au tableau maman qui s’était mise à picoler nous disant que la mort de sa mère l’avait déstabilisé.
    
    Une seule ombre à ce qui aurait pu être une vie idyllique, mes études que j’avais en horreur et maman avec qui j’avais de plus en plus de mal à cohabiter.
    
    Heureusement je prends des cours de violon car dans sa lettre mamy avec l’argent voulait que j’apprenne à jouer.
    
    En plus je me concentre sur l’allemand pensant que cela allait me servir.
    
    - Bon anniversaire ma fille qui m’aurait dit qu’un jour j’aurais une fille aussi grande que toi.
    
    Ça s’arrose.
    
    Mais dit moi, pourquoi cette tenue de marcheurs avec ces chaussures ?
    
    - Parce que je suis majeur et que je te quitte, merci papa d’avoir été un gentil père.
    
    Même si tu resteras dans mon cœur toujours mon papa, je sais que ce ne sont pas tes spermatozoïde qui ont fécondé maman.
    
    - Où pars-tu ?
    
    - Retrouver les traces de la jeunesse de mamy Marlène.
    
    Un jour je l’ais juré.
    
    Voilà c'est comme ça que j’ai pris la route avec le sac à ...
    ... dos que j’avais préparer en cachette.
    
    Marche, marche, marche.
    
    Nuit dans un squat à Namur en Belgique.
    
    Il y a déjà deux garçons qui font la route inverse.
    
    J’avais perdu mon pucelage sur le siège de mon tatoueur.
    
    J’apprends à sucer pendant que l’autre me prend en levrette.
    
    Karl prend la place de Gunter et honore ma bouche pendant que son copain me prend à son tour.
    
    Je jouis pour la première fois avec des garçons d’âge mûre.
    
    Au matin quand je me réveille un mot « merci ».
    
    Je reprends mon sac et mon violon marchant à mon rythme, j’arrive à la frontière.
    
    À Roetgen je trouve mon terrain.
    
    Je comprends pourquoi mamy a acheté ce coin d’Allemagne à deux pas de la frontière à l’orée d’une ferme.
    
    Deux tombes bien entretenue.
    
    Dessus, deux noms. Ingrid sur l’une, Herta sur l’autre.
    
    Les deux fuyardes mortes sur la frontière.
    
    - Suchen Sie nach etwas ?
    
    - Vous chercher quelques choses ?
    
    Malgré l’âge, Hilde a gardé son visage d’ange dont parlait mamy Marlène.
    
    Nous allons dans sa ferme, je comprends un bout de la vie de cette femme qui devait être ravissante à l’âge de la guerre.
    
    - Quand les balles ont sifflé, j’ai vu Herta prendre une balle dans la poitrine et je suis tombée avec elle.
    
    Ça m’a protégé.
    
    J’ai vu Marlène nous dépasser et s’écrouler à quelques mètre de la lisière dont les coups étaient partis.
    
    J’ai fait la morte, j’ai vu deux ombres emmener Marlène.
    
    Un peu plus tard, j’ai senti qu’on me tirait me ramenant vers ...