1. Dans le noir (6)


    Datte: 28/03/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... et comme je ne voulais pas te réveiller…
    
    — Dommage parce que… tu vois dans quel état je suis ?
    
    —… ! Et puis quoi encore ? Tu es insatiable ma parole.
    
    — Dis que tu n’aimes pas ! Je ne te croirais pas de toute façon…
    
    Et ta main est partie, remontant entre la fourche de ce pont que ma position au bord du jardin garde ouvert. Je ne fais rien pour la dissuader d’aller plus haut. Cette fois encore la chair de poule qui gagne mon corps n’a rien à voir avec une quelconque fraicheur matinale. Non ! La trique que tu trimballes sous mes yeux n’est pas non plus étrangère à l’entrée en action de mes muscles horripilateurs. Et tes doigts découvrent sans relever mes vêtements l’absence de dessous. Mais ils frôlent également autre chose.
    
    — Ouah ! Je vois que tu aimes bien mon bijou pour finir. Madame n’a pas de culotte et apprécie mon « plug » ! Je t’adore ma chérie.
    
    Je me sens fondre pour de bon. Et tu ne retires pas cette patte qui cherche quoi par là ? Tu es si proche que je sens bien que ma tête avance toute seule vers ta frimousse. Bien sûr que tu as compris et que tu n’attendais que cela. Ce baiser qui nous réunit est le déclencheur épidermique d’une série de sensations indomptable. Tu me pousses doucement et j’ai bien saisi où tu veux me faire aller. L’escarpolette n’est pas très éloignée de notre position. Mais je suis réticente, pas pour ce que tu veux faire, non… plutôt pour l’endroit. Je me laisse donc couler à genoux au milieu de la pelouse rase. Et ...
    ... évidemment que mes lèvres sont à la bonne hauteur pour une pipe préméditée.
    
    Tu n’as rien d’autre à faire que me laisser agir et tu ne t’en prives pas. Tes deux paumes sont appuyées sur mon crâne et me retiennent la bouche pleine. Je suce, lèche tout en caressant les deux petites boules velues qui pendent sous ce grand foc déployé. Oh ! Mon marin tu apprécies le roulis et le tangage que mon visage décline à vitesse plus ou moins maitrisée. Tu souffles, fermes les yeux alors que moi je garde les miens grands ouverts pour ne pas perdre une miette de tes mimiques si démonstratives. La séance de bachotage dure un bon moment.
    
    Mais ton impatience grandissante me laisse penser qu’il est temps de te laisser commencer les grandes manœuvres et je lâche enfin le cigare avant que la fumée n’apparaisse. Tu ne tiens plus en place, te jette, toi aussi à genoux et c’est bien comme deux bêtes en rut que nous faisons l’amour. À quatre pattes au milieu de notre verdure. Nos râles sont autant de soupirs envoyés à la cantonade. Mais nos plus proches voisins sont si loin… qu’ils leur fraudaient des jumelles pour saisir la chevauchée fantastique qui se passe aux abords de notre jardin.
    
    Nous sommes quasiment les bras en croix, couchés depuis deux heures sur le terrain. Pas plus envie que cela de bouger, mais il faut tout de même se remuer. C’est à regret que je quitte la première, cette couche immense que nous offre le sol verdoyant de l’arrière de la maison. Toi tu restes encore un instant à faire ...
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