Histoires d'un mari cocu, larbin, et heureux (1)
Datte: 28/03/2021,
Catégories:
Trash,
Auteur: auplaisirdetous, Source: Xstory
... anonymement, je baisse les yeux honteux en souriant timidement. Une main vient s’écraser sur mon épaule et me la broie presque. Je relève la tête, Karim est arrivé ! Je le regarde, puis regarde vers Isabelle, qui sourit de plus belle, moins froidement il me semble. Elle sourit à qui ? A moi ? A Karim ?
— Ah ah, je pars deux mois et rien n’a changé. T’es toujours à bloc sur la même fille.
— Pfff... euh... oui, peut-être, bref. Ça va ?
— Très bien ! Putain, c’est moi ou elle est encore plus bonne qu’avant l’été.
Je ne l’avais jamais entendu dire ça d’une fille, et encore moins d’Isabelle.
— Et puis t’as vu comme elle s’est fringuée ? Elle doit avoir faim la petite.
Et encore moins entendu dire ce genre de choses. J’avais arrêté de regarder vers Isabelle et ses copines, et restais bouche bée devant Karim. Il avait doublé de volume.
— Ben quoi ?
— Euh, rien. T’as fait de la muscu ?
— Hein ? Ah, oui, pas mal. Je me suis étoffé quoi, il était temps. Il fallait harmoniser ma silhouette. C’est mon coach là-bas qui me l’a dit. Et je peux te dire qu’il a raison, tu peux pas savoir comme ça a l’air de plaire aux femmes.
— Aux femmes ? Je ne l’avais pas dit, mais pensé, jusque l’à on parlait des filles, pas des femmes.
— Rien que là, en arrivant, j’ai senti plusieurs élèves me mater, et certaines mamans aussi, et j’ai même griller Madame Debraquillange qui avait l’air de se délecter du spectacle.
— Notre prof de français ? Arrête...
— Je te ...
... jure.
Madame Debraquillange, le fantasme de tout étudiant : blonde, yeux verts, un visage d’ange, un peu froid, une bouche de rêve, un regard assassin, un corps de rêve parfaitement proportionné et surtout des énormes seins, qui, toujours selon l’expert Karim tournaient autour du 95d ou e. Autant dire qu’elle était le rêve de tous les mecs du lycée, rêve évidemment inaccessible. Jusque là...
— Et je te promets un autre truc : cette année je vais me la faire.
— La prof ?
— Oh oui !
Il souriait, pas à moi, à personne, un sourire froid et carnassier. On a traversé le lycée pour nous rendre au premier cours, je sentais les regards sur lui. Ceux des mecs envieux, et ceux de la gente féminine, emplis de désir, d’admiration, d’envie même. Il portait un jean moulant ses fesses ses cuisses et son entre-jambe juste comme il fallait, une chemise blanche cintrée mettant parfaitement son torse puissant et ses épaules en valeur, et des pompes en cuir pointues : la parfaite panoplie du mâle alpha. Il prenait littéralement possession des couloirs et escaliers qu’il traversait. Il serrait les mains, ou plutôt tout le monde souhaitait lui serrer la main, des filles se pendaient à son cou. Pour moi, quelques regards méprisants, et même quelques « salut lopette », et pour la première fois, Karim ne prenait pas ma défense, il souriait. On s’est finalement assis en cours, à côté. Isabelle était quelques rangées devant sur le côté, je n’ai cessé de l’admirer. Karim ne m’a pas parlé du cours, ...