1. Les Parques 2/8


    Datte: 28/03/2021, Catégories: ff, couleurs, asie, Collègues / Travail Oral policier, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... connexion en parallèle au système de surveillance du club. Impossible toutefois de placer caméras et micros-espions dans la pièce louée par la bande, au cas où ils utiliseraient des détecteurs ou des brouilleurs d’ondes. Le seul moyen était de piéger un chariot de service qui serait introduit au début de la réunion, après les vérifications des malfrats. Les équipements numériques de toute dernière génération seraient capables de transmettre malgré la présence éventuelle de brouilleurs classiques.
    
    Des matériels qu’il fallait cependant activer manuellement, une fois introduits dans la salle.
    
    C’est là qu’Amélie Letellier et Bérénice étaient entrées en piste, déguisées en soubrettes maison. Et les deux jeunes femmes avaient fait du bon boulot : tous les protagonistes avaient pu être identifiés, leurs discussions et projets enregistrés, si bien que la filière avait été démantelée, en flag, quelques jours plus tard ; et, cerise sur le gâteau, la taupe des Stups avait été démasquée. L’opération "Papagena" avait été une parfaite réussite !
    
    — Tu nous aurais vues, habillées en soubrettes… Enfin, quand je dis "habillées"… tu imagines… Mini-mini-minijupes à volants et corsages très très très échancrés !
    
    Redevenu lui-même, Lacheneau ne répond rien et conduit, le regard rivé sur la route.
    
    Par réflexe, sans même s’en rendre compte, Bérénice s’enfonce dans son fauteuil. L’opération est un bon souvenir, une belle réussite, mais à cet instant ce sont d’autres souvenirs qui ...
    ... lui reviennent, du genre qu’elle ne racontera en aucun cas à Lacheneau.
    
    En fin de soirée, un des gangsters avait rappelé la réception pour demander un nouveau room-service, insistant lourdement pour que la "Chinoise" et la "Grande" apportent les boissons demandées. Devinant les intentions du bonhomme et imaginant bien que ses serveuses d’un soir accepteraient mal d’être pelotées et qu’elles n’auraient pas forcément le tact de son personnel pour éconduire le bonhomme en douceur, le patron du club avait eu alors un bon réflexe : du tac au tac, il avait répondu qu’il en envoyait deux autres, que les premières, ayant terminé leur service, étaient parties. Mais comme plusieurs hommes de main allaient et venaient dans le club et auraient pu les repérer, il avait conduit les deux policières dans un petit réduit où elles ne risquaient pas d’être découvertes, une panic-room installée près de la réception.
    
    La petite pièce était encombrée d’un tas de matériel, aspirateurs, chariots de nettoyage, ce qui laissait peu d’espace aux jeunes femmes. Grâce à leurs casques et à un petit écran de contrôle, adossées contre un mur, épaule contre épaule, elles avaient pu continuer à suivre le déroulement de la réunion des trafiquants, laquelle avait d’ailleurs assez vite tourné court. Les "petites amies" de ces messieurs les ayant rejoints, la réunion avait rapidement tourné à la partouze. Il ne restait plus aux serveuses d’un soir qu’à attendre patiemment la fin de la fête et le départ des ...
«1...345...8»