Le piège de dentelle
Datte: 28/03/2021,
Catégories:
f,
fplusag,
couple,
extracon,
fépilée,
magasin,
hotel,
collection,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
facial,
Oral
pénétratio,
jeu,
Humour
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... feulement de gorge et en plusieurs spasmes toute la tension accumulée.
Le silence, juste ma respiration. Tout mon corps meurtri, les muscles relâchés. Toujours les yeux clos, peu à peu je redécouvre le réel : les bruits lointains de l’hôtel, les mains à présent immobiles de Stéphane sur mes seins avec leur bout sensible et dressé, les miennes engluées entre mes cuisses et le string, l’odeur du mâle, son souffle. Ah ! oui, « il » est là… assis sur mes cuisses. Je m’étire, ouvre les yeux. En gros plan, tout près, la tête de mon beau brun qui me scrute, un peu inquiet.
— Et bien, impressionnant ! lâche-t-il. Jamais vu ! Ça va ?
— Oui… murmuré-je. De ta faute. J’ai pris un pied ! Tu t’es rincé l’œil, hein ?
— Euh, oui ! Magnifique. Pour un peu je…
— Ça t’a fait bander ? le coupé-je dans un souffle, épuisée.
— C’est que… presque, mais… s’excuse-t-il.
— Normal. Les femmes ont cette chance… tant mieux et tant pis pour toi !
— J’adore ! s’exclame-t-il. T’es une sacrée cochonne, décidément.
— Une salope, tu veux dire, non ? le provoqué-je en m’étirant à nouveau.
— Non, non ! Une belle salope, dans le meilleur des sens !
— Bah ! Je m’en fous. J’assume. Et ça te plaît. Ça plaît toujours. Alors…
Je me redresse et le bascule sur le dos, me couchant sur lui, l’écrasant de ma poitrine, me frottant sur son torse velu. Un dernier câlin, le temps des adieux est venu. Il me regarde, inquiet, il a compris.
— Tu veux t’en aller… souffle-t-il.
— Il faut bien ! murmuré-je. ...
... N’oublie pas, tu me raccompagnes !
— Clara. Je voulais te dire… commence-t-il.
— Chut ! Tu vas dire une bêtise, le coupé-je, sentant qu’il va tomber dans le lyrisme classique du « après l’amour l’animal est triste ».
— Non. Je crois, sérieusement, que…
— Que tu es amoureux, n’est-ce pas ? minaudé-je en lui caressant les lèvres.
— Un peu, oui, merde ! Qu’est-ce que tu crois ?
— Mais non, mais non… dis-je doucement. Écoute, on a fait l’amour, bien même, c’est pour ça. Dis que tu as envie de moi, de me baiser, je ne serai pas choquée. Mais je t’en prie…
— T’es incroyable ! s’insurge-t-il en essayant de se dégager, mais je le maintiens fermement. Au début, oui, c’était pour moi une occasion. Et puis maintenant… Ah zut, tu comprends ?
Pour des relations occasionnelles, par expérience, je sais que souvent les hommes, après l’amour, ont des sentiments. Pas les brutes, les handicapés des neurones, mais ceux, sensibles, qui s’attachent à leur conquête en espérant d’autres étreintes, renouveler leurs émois. Idem pour les femmes, sinon en plus, souvent, des sentiments formés au préalable. C’est réel, mais passager. Douloureux d’en prendre son parti. Si je m’écoutais, bien sûr, demain, après-demain, avec lui je recommencerais !
— D’accord ! reprends-je. Je comprends. Et qu’est-ce qu’on fait ? Tu veux larguer ta copine ? Je dois avoir dix ans de plus que toi, et je ne suis pas libre. Alors ?
— Tu as raison, bien sûr. Mais bon, j’ai mal. J’aurai du mal à t’oublier.
— Tu es ...