Rester ou partir ?
Datte: 27/03/2021,
Catégories:
fh,
plage,
jalousie,
Oral
pénétratio,
aventure,
Auteur: Filou, Source: Revebebe
... paroles inintelligibles en suédois, il me bourre de coups de pied quand il se prend lui aussi un grand coup de massue sur le crâne et s’écroule à son tour sur le plancher, complètement assommé. C’est Catherine qui a eu la promptitude de récupérer ma matraque.
Après avoir repris mes esprits, je sors les bouts que j’ai récupérés sur le bateau et nous le ligotons comme nous le pouvons avec des nœuds marins, les seuls que nous connaissons, et je le bâillonne avec un morceau de tissu. Tout à coup il se réveille, me regarde avec des yeux affolés et se débat comme un cochon qu’on égorge. Avant de partir, je me retourne et, face à Catherine, je lui envoie de toutes mes forces trois ou quatre coups de pied dans les côtes.
— Espèce de connard… On sait tout : le bateau saboté, le trafic d’armes. Gourou de mes deux, je suis un bourgeois qui t’emmerde !
Et je lui envoie encore un autre coup de pied. Je suis déchaîné et ne me contrôle plus, jusqu’à ce que Catherine me tire en arrière, le doigt sur la bouche pour me faire taire. Elle prend son sac et nous marchons discrètement jusqu’à la plage.
Malheureusement, une grande déconvenue nous attend : le Zodiac est complètement dégonflé, ou crevé. Nos saboteurs sont passés par là : il était temps d’agir !
Catherine s’effondre sur le sol.
— Putain, putain, on est foutu !
— Attends, ne bouge pas, j’ai une idée.
Je récupère le petit radeau sur le quel Alessio et moi entreposons nos proies sur l’eau pendant que nous ...
... continuons à pêcher en apnée. La peur des requins attirés par les poissons embrochés nous avait poussés à le construire avec des bambous.
— Une championne de natation et un chasseur sous-marin, ça va le faire, non ?
— Pas de problème ; dépêche-toi, putain ! me répond-elle.
Je l’ai rarement entendue jurer comme ça. Nous enfilons nos sacs dans des plastiques, je n’oublie pas mon cher fusil et nous nageons vers le bateau en poussant le petit radeau.
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Deux heures plus tard, nous sortons de la baie, la peur au ventre en repensant au pâté de corail qui avait endommagé notre hélice lors de notre arrivée. Finalement, grâce à la lumière de la lune, nous apercevons l’île s’éloigner et nous commençons à nous détendre.
Soudain c’est le cauchemar ! Nous entendons le bruit d’un moteur hors-bord à pleine puissance ; un phare éblouissant s’allume tandis que des rafales de pistolet-mitrailleur percutent le bateau. Je me jette sur Catherine pour la plaquer sur le plancher, cale la barre et regarde rapidement par-dessus le plat-bord qui, très solide, a arrêté les balles. Thomas et Manfred – ce sont eux, bien sûr – nous font signe de nous immobiliser. Dans une minute ils seront sur nous. Je me jette dans la cabine et j’en ressors avec les fusées de détresse et mon fusil sous-marin.
— Allez, arrêtez-vous, on ne vous fera pas de mal. Autrement nous tirons à nouveau !
Je donne les fusées à Catherine, bande l’élastique du fusil et lui fais signe ...