1. Scripta manent. Un Gremlin dans les glandes


    Datte: 27/03/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail grosseins, hotel, voyage, train, strip, Masturbation intermast, Oral nopéné, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... s’éloignant dans un dernier sourire.
    
    Je déchiffre rapidement l’écriture régulière et découvre avec stupéfaction ce à quoi elle pensait pendant que je la reluquais en cachette.
    
    « Voyageur, ce n’est sûrement pas le hasard qui nous a placé l’un en face de l’autre pour ce morceau d’existence. J’ai plaisir à vous regarder vivre et je ne suis pas insensible à la douceur de votre regard, ni à la forme de vos mains. Vous avez peut-être pensé que j’écrivais des mots de bonheur tout à l’heure. Tout faux. J’ai vécu ces derniers temps avec un homme semblable à vous, et j’étais en train de lui dire que je voulais le quitter. Votre présence m’a fait du bien.
    
    Pourtant, cette manière de me regarder à la dérobée ne vous va pas. Vous semblez assez sûr de vous et ces regards indirects tranchent avec le reste. D’ailleurs, pour en revenir à votre regard, il s’y trouve quelque chose de si candide qu’on a d’emblée envie de vous pardonner vos indiscrétions. Il n’est pas désagréable de passer sous vos yeux. Je vous l’aurais peut-être fait savoir plus nettement, s’il m’avait été donné de vous rencontrer dans d’autres circonstances. Vous êtes craquant, Monsieur, n’ayez pas si peur de vous l’entendre dire. Passez une bonne fin de voyage, je vous garderai encore un peu dans mon esprit
    
    PS : J’ai aussi un piercing au nombril et dans le téton gauche, mes seins remplissent un 75 B, à peine plus après une nuit de caresses qu’il m’aurait tenté de partager avec vous, et les madeleines sont une ...
    ... de mes gourmandises préférées en période de tristesse. »
    
    La vache ! Cassé. Quel style, quelle fougue, quelle détermination. Quelle femme ! Vingt sur vingt. Malheureusement pour moi, elle n’est pas du genre à s’inquiéter de mes critiques.
    
    * * *
    
    La deuxième alerte s’est produite au cours d’un séminaire international à Bruxelles. J’y avais une présentation très technique, difficile à faire passer. L’organisatrice, une collègue allemande de mon âge, me rejoint à la fin pour me féliciter. L’objectif d’enseignement était apparemment pleinement atteint. Le genre de compliment qui fait plaisir, surtout venant d’une femme aussi avenante.
    
    Un visage certes un peu fatigué, mais un corps superbe. Des jambes fines qui n’en finissent pas, des hanches étroites, des fesses croustillantes et une poitrine superbe. Superbe et plantureuse. De manière même inattendue sur un corps si mince. Pas des seins, des obus. Au-dessus de cela, de beaux yeux marron et un regard à faire remonter les testicules contre le bas-ventre. En décodé, si je te veux, je te prends, et c’est tout de suite…
    
    Je bafouille des remerciements. La pluie commençant à tomber, elle se propose de m’accompagner jusqu’à la gare avec son parapluie. Son léger accent, sa manière de parler et de me prendre sous son aile allument un feu qui couvait depuis longtemps dans mon ventre. On marche serrés l’un contre l’autre pour nous protéger de l’averse, je sens sa cuisse contre la mienne, son bras se glisse peu à peu contre ma ...
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