1. Faouzia, femme flic Première partie : ma rencontre


    Datte: 27/03/2021, Catégories: Humour Hardcore, Anal Auteur: proxxx6, Source: xHamster

    ... de la retrouver.
    
    - Bonsoir ! répondit-elle plus sobrement.
    
    Nous allâmes récupérer ma voiture que j’avais laissée dans un garage à proximité et partîmes vers la ville d’Oran.
    
    - Ça te dit d’aller manger au restaurant avant d’aller chez moi ? dis-je en espérant que ma proposition de finir la nuit chez moi, serait bien accueillie.
    
    - Non ! répondit-elle. Je suis en uniforme ; je ne peux pas me permettre d’aller au restaurant habillée ainsi. Allons plutôt chez toi directement. Il doit bien y avoir quelque chose à manger dans ton réfrigérateur.
    
    - Non il n’y a rien, mais nous allons acheter ce qu’il faut en cours de route !
    
    J’étais aux anges. J’avais pensé qu’il m’aurait été plus difficile de la convaincre de venir passer la nuit avec moi. Au contraire, à mon grand bonheur, cela avait été d’une facilité déconcertante. C’était comme si elle n’attendait qu’une occasion pour sortir de son train-train quotidien de fonctionnaire de police, affectée aux travaux administratifs dans un aéroport. Je devinais que sa vie de policière célibataire et solitaire ne devait pas être très rose. En fait quand elle me raconta, bien plus tard dans la nuit, sa vie à Oran, et avant cela à Sidi-Bel-Abbès, dans une unité anti-terroriste, je sus que c’était beaucoup plus sordide que cela. Et qu’elle avait vraiment besoin de souffler et de trouver une épaule forte sur laquelle se reposer.
    
    Nous arrivâmes à la maison vers vingt heures trente, après avoir fait un détour chez l’épicier et le ...
    ... boucher du quartier dans lequel j’avais un pied-à-terre. Nous entrâmes et déposâmes les emplettes sur la table de la cuisine. Je ressentais un peu de gêne et il me semblait qu’elle aussi était dans le même état. C’était comme si elle et moi trouvions que les choses s’étaient passées trop vite et que n’avions pas eu le temps de nous faire petit à petit à l’idée de nous connaître plus intimement. Nous nous regardâmes un long moment en silence. Il m’avait même paru que ses yeux étaient embués de larmes qu’elle s’efforçait de retenir. Je me demandais ce qui se passait dans sa tête. Elle finit par baisser les yeux, probablement pour cacher son émotion. J’ai toujours eu une âme sensible qui ne supportait pas les larmes des femmes. C’était pour moi une situation intolérable, qui me mettait dans la gêne et montrait mon incapacité à calmer les blessures souvent morales de la femme qui pleurait devant moi.
    
    J’étais conscient qu’il fallait que je fasse quelque chose et que c’était à moi de dégeler l’atmosphère, mais je ne savais vraiment pas comment. D’une part, j’avais peur d’y aller trop franchement et de la choquer ; d’autre part j’avais vraiment envie de la prendre dans mes bras. Je finis par me fier à mon intuition en ouvrant largement les bras pour l’inviter à venir s’y réfugier. A mon grand étonnement, elle vint, presque timidement, se blottir et se serrer contre moi, m’incitant à l’enlacer très fort. J’avais l’impression d’enlacer une petite fille qui avait un énorme besoin de ...
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