1. Hélène (19)


    Datte: 26/03/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... jusqu’à ma glotte. J’hoquète.
    
    Il se retire, j’essaie de le caresser avec ma langue, par en dessous. Il débouche.
    
    Je respire un grand coup, mais mon répit est de courte durée. Il m’embouche à nouveau
    
    Le bâillon m’empêche d’aspirer, de sucer, de lécher. Mes qualités de fellatrice ne me servent à rien.
    
    En bas, au moins, je peux contracter mes muscles intimes et mon sphincter. J’ai l’illusion de participer.
    
    Mais en haut, je ne suis qu’un trou, dans une tête en plastique, un accessoire de sex-shop, qu’on manipule par les liens de mon harnais.
    
    Ils me besognent, mais je ne connais nulle sensation agréable. Pourvu qu’ils prennent vite leur plaisir. Je ne suis qu’une chair molle, dans un sac de latex.
    
    Je ne sais pourquoi, mais je sens la verge qui occupe mes lèvres palpiter contre ma langue. Le jet puissant frappe ma luette. Je tousse, expulsant une partie de la liqueur de mon envahisseur. Mon emboucheur se dégage,
    
    Il se recule, me laissant aspirer une grande goulée d’air.
    
    Pourvu que les deux autres prennent vite leur plaisir et qu’on en finisse.
    
    Pierre
    
    Hélène est ballottée comme un sac de viande entre les trois colosses. Elle est épuisée, trop tendue, elle ne jouira pas.
    
    Je me lève, et me dirige vers le quatuor. Le lutteur qui a occupé sa bouche se recule. Je me penche vers sa joue, je la caresse de deux doigts, et je murmure à son oreille.
    
    Hélène
    
    Une main fraîche effleure ce qui reste de mon visage.
    
    On dénoue mon bâillon. Je referme ma ...
    ... bouche, je fais jouer les muscles de mes joues, je profite de cette mobilité retrouvée.
    
    Une poigne d’acier s’empare de ma queue de cheval et me tord la nuque.
    
    Je ressens la ferme pression d’un gland contre mes lèvres closes, je gobe une goutte filtrant du méat de mon violeur.
    
    Je reconnais ce goût délicat. C’est mon Pierre qui me sollicite. Je l’avale plus qu’il ne me pénètre. Je creuse mes joues, je le veux.
    
    Un murmure :
    
    — Ma beauté, rappelle-toi la machine.
    
    D’un coup, ma chair redevient tonique. Derrière mes yeux fermés, la vision de la machine et de ses deux leurres, se superpose à l’image mentale des deux costauds qui me prennent.
    
    Je les accueille avec bonheur. Mes muscles se resserrent autour des vits qui me pénètrent.
    
    Je ne suis plus une poupée pantelante, mais une partenaire exigeante, avide de leurs efforts.
    
    Dans ma tête, les rôles s’inversent. Du rôle de victime, je passe à celui de grande prêtresse de mon propre sacrifice.
    
    Je me concentre sur la verge de mon seigneur, laissant mes autres orifices en pilotage automatique.
    
    J’aspire violemment le gland de mon amant. Il n’y résiste pas, il part. Il me remplit la bouche dans un spasme violent. Au même instant, une onde de chaleur parcourt mon bassin, rejointe par celle émanant de mon rectum.
    
    C’en est trop, je pars.....
    
    La lumière perce doucement à travers les volets de notre chambre. Je me réveille seule dans notre lit.
    
    Je me retourne, le côté de Pierre est vide. Je n’aime pas quand ...