1. Visite de l'exposition Sade


    Datte: 24/03/2021, Catégories: fh, grp, cérébral, revede, scato, sm, fouetfesse, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... toquade de toutes les lubriques. S’asseyant à cheval sur la pine et s’appuyant sur le dos de la chaise, elles se font entrer ledit bouchon dans la chatte tant qu’elles peuvent ; le tirent, se renforcent dessus, jouissent comme des carpes pâmées et s’en donnent ainsi jusqu’à ce qu’elles soient tout à fait échinées. En moins de six coups de cul, tu te verras arrosée de la liqueur amoureuse. Oui, il faudra décharger ! Ce n’est pas une exposition où il faut se retenir comme une rombière craignant de péter. Ha ! La brise de la pastille…
    — Mais, me rappela Juliette, comment évoquer le divin marquis sans qu’il soit question de cruauté ? Bien sûr, mon cul flagellé a souffert de quelques morsures, mais bon, juste de quoi inonder mon entonnoir ? Pour l’instant, nous en sommes réduits à des jeux de salon. Nous avons besoin, mon cher, de retrouver cette violence alors que nous sommes dans une période aussi fade que l’autre était faste et que tout excès semble réservé aux seuls supporters de football.
    — D’accord, ma ribaude, mais il faut procéder par étapes. Dans un premier temps, contentons-nous d’éveiller le désir, d’actionner nos pistons, de les huiler allégrement, pour voir si tout fonctionne au quart de poil de motte. Ce n’est déjà pas si simple. Souviens-toi la première fois que tu m’as montré ta boutique, tu as trouvé un bon client. J’ai mangé l’anguille sans la sauce, pour éviter que tu sois une fille perdue avec un enfant trouvé, mais l’émotion quand tu as perdu ta tirelire ...
    ... était telle que nous étions fous de désir. Alors regarde les tableaux de Gustave Moreau et dis-moi que cela ne te fait pas frissonner dans le bas du dos. Parce qu’on peut baiser et rebaiser, mais s’il manque le désir, alors on se sert de l’autre pour se masturber, c’est tout. Si je suis chaud de la pince, si j’aime chanter l’introït et si je te badigeonne soir et matin, c’est que le désir me prend, le désir de toi, tout simplement.
    — Bien, mon colon, je suis dans le même topo, puisque je laisse aller mon chat au fromage. Tu es mon laboureur. Mais il est temps de passer à la deuxième étape. J’aimerais trouver dans cette exposition un homme et une femme nus et attachés face à face pendant toute la journée. La femme mangerait dans la bouche de l’homme et l’homme pisserait dans la fente de la femme. Sous la poussée d’un doigt (ou d’un membre) dans son anus, il banderait par instant et on pourrait vérifier la pénétration en glissant sa main entre les deux ventres. Il faudrait que les deux soient sales, souillés, dégoulinants de sueur, d’urine et de sperme. La souffrance se lirait dans les saillies des muscles endoloris. Mais attention ! Je ne veux pas d’un couple érotomane à deux sous qui prendraient leurs pieds dans le masochisme sordide. Il importe qu’ils ne se connaissent pas ! Parce qu’on supporte tout quand on connaît la personne. Ils ne se connaissent pas et ne se reverront jamais.
    — Juliette, que ta mise en scène me fait envie ! Par moments, tu es une louve ! Je sors mon ...