1. Les Parques 5 & 6 /8


    Datte: 21/03/2021, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail amour, pénétratio, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... ta mauvaise foi de sale gamine trop gâtée, ton job impossible qui m’angoisse en permanence, TOUT, j’aime tout de toi ! Parce que… je t’aime, Bérénice !
    
    Le coup est rude !
    
    Le con !
    
    Elle le savait romantique, attentionné, intelligent et même lettré, mais qu’il lui fasse une telle déclaration, si passionnée, si entière, qu’il se livre ainsi, si complètement, si intensément… elle en est toute chamboulée, tourneboulée, atomisée. C’est un feu d’artifice qui éclate en elle, un tsunami qui la submerge. Un orgasme qui la transporte.
    
    C’est trop beau, il va dire le mot de trop, poser une exigence inacceptable, demander l’impossible ! Putain, qu’il ne me demande pas en mariage aussi ! Je serais bien foutue d’accepter ! Non, s’il te plaît, n’ajoute rien !
    
    Elle tremble d’émotion, d’émotion et de crainte qu’il n’anéantisse tout d’un mot.
    
    Une seconde, cinq secondes, dix secondes, il ne dit rien, il se contente de la fixer, avec anxiété.
    
    Bérénice, les yeux embués, se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un tout petit bécot sur ses lèvres.
    
    — Je ne peux pas te donner le double de mes clés, c’est déjà fait. Mais viens, suis-moi !
    
    Le prenant par la main, elle l’entraîne à sa suite jusque dans sa chambre, ouvre un tiroir de sa coiffeuse, le tire complètement et le renverse au sol avant de le remettre en place.
    
    — Pour tes slips et tes chaussettes, annonce-t-elle avec un immense sourire.
    
    Puis, la voix rauque, elle ajoute timidement :
    
    — Je t’aime, Jules ...
    ... !
    
    Blottis l’un contre l’autre, les amoureux s’embrassent avec passion, se cajolent, se câlinent, longtemps, tendrement, infiniment.
    
    C’est Bérénice qui prend l’initiative ensuite ; entre deux baisers, elle recule vers le lit. Quand ses mollets en touchent le bord, elle se laisse tomber, bras en croix, cuisses ouvertes, jambes pendantes. Jules reste debout un moment, à la contempler, à détailler ses courbes, son corps parfait. Il s’agenouille près du lit, entre ses cuisses. Il sourit.
    
    — Ma chérie, je ne te demande qu’une chose, commence-t-il
    
    Instinctivement, la jeune femme se contracte, se raidit, anxieuse.
    
    — Promets-moi juste de me garder toujours cette exquise fougère qui orne ton mont de Vénus…
    
    Oh bien sûr qu’elle promet, bien sûr. Si ce n’est que cela, pas de problème !
    
    — Je promets,… mais si tu changes d’avis de temps en temps…
    
    Ce sont sans doute ses racines asiatiques qui lui valent le délicat buisson sur son pubis, poils fins et soyeux, plaqués, peu nombreux, qui dessinent naturellement les fines nervures d’une fougère, noire, indiquant au randonneur le chemin du sentier enchanté qui mène à la grotte des délices.
    
    Jules glisse sa tête entre ses cuisses. Bérénice se tend à nouveau, craignant le contact d’une langue trop gourmande sur son clitoris trop sensible encore après leurs exploits du début de soirée. Mais la langue glisse, légère, sur les contours extérieurs de ses grandes lèvres dodues, passant d’un côté à l’autre, frôlant à peine les petites ...
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