1. Les Parques 5 & 6 /8


    Datte: 21/03/2021, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail amour, pénétratio, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... l’impression qu’il n’a pas vraiment faim ! Pas de nourritures terrestres, en tous cas ! Je parie qu’il ne pense qu’au dessert !
    
    Les regards coulés qu’il lui adresse entre deux bouchées, confirment bien ses attentes.
    
    — Chose promise, chose due, mon chéri, je serai ton dessert… exotique : pamplemousses chinois et amande douce du Mékong. Je ne suis foutrement pas convaincue qu’on n’ait jamais cultivé des amandes au Vietnam, mais il faut bien préciser l’offre ! Je ne vais quand même pas lui proposer une amande bivalve de la baie d’Along comme dessert. Et pourquoi pas une moule de bouchot pendant qu’on y est ! Franchement, j’ai l’air de ressembler à une Bretonne ?
    
    Bérénice s’amuse de ses pensées égrillardes. Sûr qu’elle n’a rien d’une Bretonne. De son père vietnamien, elle hérité ses cheveux noirs comme le jais, sa peau mordorée, ses yeux très légèrement bridés et sa petite corpulence. De sa maman alsacienne, ses yeux bleus, ses magnifiques roploplos et… son putain de caractère inflexible !
    
    — C’est vrai qu’il est plutôt bien gaulé mon jules Jules !
    
    Si lui, à sa demande, ne s’est pas rhabillé après la douche, elle, a enfilé un adorable déshabillé en mousseline noire, parfaitement transparent, scandaleusement indécent, qu’elle s’est bien gardée de fermer. Alors qu’elle grignote à côté de lui, elle s’ingénie à en faire bâiller les pans petit à petit.
    
    Mutine, elle coule aussi des regards indiscrets, sur l’entrejambe de son amant. Elle s’amuse de son guignolot ...
    ... riquiqui pour l’instant, se réjouissant d’avance de le voir se réveiller sous peu. Elle profite de sa main gauche libre pour lui caresser négligemment la cuisse. Qu’elle appuie un peu ses caresses, et Popaul s’étirera sans se faire prier, en long et en large !
    
    Pour accélérer le petit miracle, elle secoue discrètement les épaules pour permettre aux pans de sa nuisette de franchir l’écueil de ses tétons. Les jumeaux orgueilleux libérés dardent leurs pointes sombres, hérissées, tentateurs, irrésistibles.
    
    — Oh, oh, constate-t-elle, il ne t’en faut pas beaucoup pour te réveiller !
    
    De fait, Pinocchio se réveille gaillardement. Abandonnant sa fourchette, Jules tourne sa chaise vers elle, fait pivoter la sienne pour qu’ils soient bien l’un en face de l’autre et finalement, l’oblige à se lever. Il se penche pour la bâillonner avec ses lèvres tandis qu’une main glisse dans sa nuque. Puis, abandonnant les lèvres de sa douce, il plante son regard dans le sien, et avec un sérieux quasi désespéré, il avoue :
    
    — Tu sais que j’aime tout de toi, tout, pas seulement tes seins prodigieux, ton buisson délicat, tes collines veloutées et la fleur vermeille qu’elles encadrent, tout ! Et aussi tes lèvres délicates et frémissantes, ta bouche si gourmande, ton souffle qui m’étourdit, tes yeux où je me perds, ton regard où je plonge sans crainte, ton cou, si fin, si doux, tes épaules, ton ventre, tes jambes ! Même tes pieds ! J’aime tout… Tes exigences et tes intransigeances, tes sautes d’humeur, ...
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