1. Les jeux télé doivent être utilisés avec modération.


    Datte: 19/03/2021, Catégories: fh, couplus, extraoffre, inconnu, cinéma, collection, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu, pastiche, Humour aventure, Auteur: Aline Issiée, Source: Revebebe

    Nous étions restés encore enlacés, et pourtant nos corps étaient bien repus – allongés nus sur les draps froissés, la lumière de l’après-midi, oblique, éclairant de côté la fumée des cigarettes (les meilleures, celles « d’après »), les rideaux de la fenêtre bougeant légèrement sous une brise bienvenue pour nous rafraîchir…
    
    Je me demandais ce qui faisait de Ben, et de loin, le meilleur de mes amants. Certes, il savait me faire jouir, mais justement : ce n’était pas très difficile d’y arriver, mon corps ayant, depuis belle lurette, été étonnamment réactif. Jeune fille, j’en étais un peu honteuse : il suffisait parfois qu’un regard me frôle pour qu’échappant presque à ma volonté, ma convoitise s’allume – vraiment : j’en devenais comme « brillante », réellement, et ce n’étaient certes pas les propositions qui manquaient dans ce cas. J’évitais les danses trop lascives, je tentais de garder des distances – mais rien à faire : mon corps trop facilement ému me conduisait généralement dans des lits – et des bras, grands ouverts ! Jeune femme désormais, j’avais appris à m’assumer – et puis j’avais rencontré Ben, qui me comblait…
    
    Pour une gourmande, et j’en étais une, être comblée est en fait assez rare. Non seulement il faut que l’appétit y soit, mais encore que le mécanisme mystérieux du plaisir vous remplisse à ras bord – et seul Ben m’apportait cela. Sa bite n’était pourtant pas surdimensionnée, son ardeur réelle à mon égard avait déjà été égalée par d’autres amants, mais ...
    ... voilà : lui me comblait, voilà, et je voulais savoir pourquoi :
    
    — Pourquoi suis-je si bien avec toi, Ben ?
    — Tu me le demandes, Ludivine, après ce que je viens de te faire ? Je crois que je le sais, moi, pourquoi tu te sens bien… Pardi, je t’ai fait jouir par tous les bouts, non ?
    — Mais ce n’est pas de cela que je voulais parler… Oui, bien sûr, je te le confirme, tu sais me prendre, mais je ne me lasse pas de toi, alors que des autres… Tu sais, d’habitude, je change souvent de mecs. Pourquoi est-ce différent ?
    — C’est qu’en fait, ma jolie, tu as un peu peur de moi, voilà. Tu sais que si tu me laisses tomber, je t’emmènerai vite fait àFort Couillard !
    —Fort Couillard ?
    — Ne fais pas semblant de ne pas comprendre et s’il te plaît, laisse ta main où elle était : j’aime bien, même quand je suis parfaitement détendu, que tu la poses ainsi sur ma queue, en caressant doucement mes couilles. Alors, si tu veux que nous jouions àFort Couillard, il faut d’abord que tu me promettes que tu écouteras jusqu’au bout, en restant comme tu es, tout contre moi, et à poil, hein.
    — Bon, je te le promets, mais dis-moi ce que c’est que ce «Fort Couillard ». Une parodie de l’émission pour enfants, Fort Boyard, c’est ça ?
    — En plein dans le mille, ma jolie Ludivine, maisFort Couillard, ce n’est pas un endroit pour les enfants… Plutôt pour les jeunes femmes comme toi, avec tes longues jambes, ton petit cul haut perché, tes nichons splendides, et puis ces grands yeux qui semblent si innocents, ...
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