Heur et malheur de la môme Zara
Datte: 16/03/2021,
Catégories:
ff,
couleurs,
revede,
noculotte,
nonéro,
mélo,
historique,
amourdram,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... la confusion quand la langue de son amant s’introduisit dans la fente. Le temps qu’elle revînt de sa surprise, un monde de sensations nouvelles l’emportait sous d’autres latitudes. Elle n’était plus qu’attente et félicité, pressentant que son plaisir de l’instant préludait un bonheur plus grand.
Quand le jeune homme la sentit suffisamment liquide, il fit le chemin inverse. Il glissait à nouveau sur son ventre, s’attardait sur les seins, goûtait la gorge à la naissance du cou puis il s’emparait à nouveau des lèvres de son amante.
Il avait à cœur qu’elle y trouve son compte.
En définitive, c’était un tendre, il lui fallait communion et partage sinon son propre plaisir était gâché.
Tout était nouveau pour Zara, la langue fouisseuse luttant contre la sienne, le contact des épidermes, perfusant une ivresse délicieuse, les attentions, la tendresse et plus encore, cette façon de faire, sans mesurer le temps, dans le confort d’une couche. Car en vérité, c’était la première fois qu’elle se donnait ainsi dans un lit. Jusqu’alors Zara n’avait connu que des levrettes vite faites dans l’arrière-boutique de l’épicier, couchée sur des sacs de mil ou de farine.
On ne peut pas dire qu’en l’occurrence, elle atteignit l’orgasme ou même s’en approcha, mais du moins eut-elle du plaisir et elle était heureuse de lui en donner davantage encore.
De ce jour mémorable, Abdallah intrigua pour renouveler, aussi souvent que possible, les conditions propices à des galipettes ...
... discrètes. Et chaque fois, Zara se montrait un peu moins passive, allant jusqu’à empaumer ce sexe qu’elle aimait sentir palpiter en elle. Elle alla même jusqu’à le sucer et l’emboucher tout entier à la manière des fellations qu’Abdul lui avait apprises.
Son plaisir croissait en proportion de son implication et il vint ce jour où son corps et son esprit ne lui obéirent plus. Il vint ce moment où elle connut l’orgasme, un orgasme foudroyant qui la ravagea toute entière.
ooo000ooo
Tout le monde le sait, le bonheur c’est comme le beau temps, ça va, ça vient. Et comme un malheur n’arrive jamais seul…
Eh ben oui ! Tout a une fin. Au jour dit, Abdallah partit pour Niamey. La maman et les frangines l’accompagnèrent. Ce n’était pas une mince affaire, imaginez : mille cinq cents kilomètres de pistes le plus souvent défoncées, avant de rejoindre la capitale et le plus proche aéroport international du pays.
Zara n’eut droit qu’à des adieux subreptices. Elle n’avait pas imaginé que son chagrin et son humiliation pussent être aussi immenses. Il lui semblait que sa poitrine était sur le point d’être broyée, elle peinait à trouver son souffle et il y avait ce vide désespérant, l’impression que plus rien n’avait d’intérêt, pas même le souvenir de Zeinabou.
Ce jour qu’ils étaient partis, elle resta prostrée la journée entière sur sa natte.
Au soir, le maître de maison la sortit de sa torpeur, lui rappelant les devoirs de sa charge.
Son festin terminé Monsieur Razack éprouva de ...