1. Myriam


    Datte: 15/03/2021, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail Oral préservati, pénétratio, exercice, Auteur: NonHomologue, Source: Revebebe

    ... battre, notre sang pulser et nos sexes piaffer.
    
    Elle ne s’est pas contorsionnée dans un geste un peu ridicule, pour fouiller sa table de chevet. Elle ne m’a pas dit :
    
    — Ne bouge pas.
    
    En essayant d’attraper un préservatif. Je n’ai pas enfilé ce bout de plastique qui me rappelait les années d’étudiant. Je ne me suis pas dit que j’étais au seuil des plus belles heures de ma vie.
    
    Je ne lui ai pas attrapé les seins. Je ne lui ai pas léché les seins, sucé les seins, gobé ses tétons, aspiré ses tétons. Je n’ai pas senti sa main plaquer ma tête contre son buste. Je ne l’ai pas entendue gémir, m’inciter à continuer, plus fort et encore. Je ne l’ai pas tétée comme un désespéré, comme pour aller chercher chaque goutte de plaisir, à faire changer ses seins de couleur. Je ne les ai pas pétris d’une main, pincés de l’autre. Je ne les ai pas contemplés pendant qu’elle ondulait de plaisir.
    
    Et surtout, je ne me suis pas retrouvé sans avoir compris comment, le sexe enfoui au fond d’elle, elle en train de jouir, et moi la rejoignant en un instant.
    
    Nous ne nous sommes pas affalés, pantelants, emmêlés, reprenant notre souffle, comme des navigateurs voient s’éloigner la tempête qu’ils viennent de traverser…
    
    Je n’ai pas eu à retirer mon préservatif, à faire discrètement un nœud, et à le laisser tomber sur la pile de vêtements en boule, en me disant qu’il ne fallait pas l’oublier et marcher dessus au sortir du lit.
    
    Elle n’a pas profité de ces instants de répit pour fumer ...
    ... une clope. Je ne l’ai donc pas regardée avec deux yeux pleins de reproches, et elle ne m’a donc pas répondu :
    
    — Eh, on est pas au boulot !
    
    Nous ne sommes pas partis d’un grand éclat de rire, pas plus que nous n’avons roulé dans les bras l’un de l’autre, manquant de tomber du lit. Je ne lui ai pas picoré les lèvres en disant :
    
    — Tiens, voici le cendrier le plus sexy.
    
    Et elle ne m’a pas attrapé le sexe en guise de représailles. Elle ne m’a pas dit :
    
    — J’aime bien les cigares aussi.
    
    Et elle n’a pas enfilé sur mon sexe un deuxième préservatif, avant de le prendre en bouche. Elle ne l’a pas léché, sucé, aspiré, avec calme et méthode, en rythme, le plus naturellement du monde. Je ne me suis pas émerveillé de ce plaisir toujours renouvelé, de la magie de ces instants hors du temps, de mon bonheur qui irradiait depuis mon bas-ventre.
    
    Je ne l’ai pas interrompue, attrapée par les hanches et invitée à se retourner. Je ne me suis pas arrêté un instant, contemplant ces courbes parfaites, de la nuque étroite aux épaules larges, des hanches fines aux fesses blanches et fortes. Je ne me suis pas vu, homme parmi les hommes, vibrant du même désir que l’homme de Cro-Magnon, prisonnier consentant de mon instinct sexuel.
    
    Elle n’a pas attrapé ma verge, ne l’a pas placée à l’entrée de sa fente, n’en a pas joué, ne l’a pas fait courir le long de ses grandes lèvres humides, agacé son clito ronronnant avec. Je n’ai pas avancé mon bassin, elle n’a pas poussé vers moi ses fesses. ...