Le grand jeu du jeudi
Datte: 15/03/2021,
Catégories:
fh,
parking,
voiture,
volupté,
BDSM / Fétichisme
ecriv_c,
Auteur: Fanny et Philippe, Source: Revebebe
... que ma bouche continue de l’embrasser. Instinctivement, je me cale contre lui en me glissant à cheval sur lui, mes genoux serrant ses hanches.
Ma longue jupe nous couvre. Nos sexes se frottent au travers l’étoffe des vêtements l’un contre l’autre. Nous commençons à avoir chaud… Ses mains ouvrent méticuleusement un à un quelques boutons de mon gilet d’une façon délicieusement inconvenante laissant apparaître une vaste échancrure qu’il caresse. Mes seins sont bombés comme un appel, enserrés dans leur cavité noire et rouge devenue inutile. Mon pouls bat de plus en plus rapidement.
Je me redresse pour mieux le regarder. Il a les yeux clos, semble totalement détendu, la règle 3 absolument respectée. Sa respiration est peut-être plus rapide. Son front commence à se recouvrir de perles de sueur. Sa bouche est légèrement desserrée. Je fonds. Entre mon décolleté et ma jupe relevée qui laisse apparaître le haut de mes bas, je me sens un peu bizarre et assez fière de ce grand jeu.
Ses mains continuent leur exploration tandis que les miennes ouvrent sa chemise pour laisser apparaître son torse puis, impatiente, descendent sur son pantalon pour masser sa masculinité exprimée… Mon désir se fait ardent et brûlant. Adroitement, ses mains dégrafent son pantalon et poussent les derniers remparts de sous-vêtements. Nos sexes peuvent maintenant se rencontrer sans barrage. Le mien s’empale sur le sien et naturellement mon bassin ondule. Les sensations sont douces. Les yeux fermés, je ...
... savoure et écoute son bien-être et ses quelques mots qui me transportent peut-être encore plus loin que la monture. Les mots renforcent la puissance. J’y suis d’une sensibilité extrême, depuis toujours. Ils agissent comme une caresse dont il n’imagine probablement pas la force, dont il n’imagine probablement pas la portée des ondes, au-delà du point d’impact.
La part animale et instinctive ne sait se passer de ces expressions-là. C’est ainsi.
En leur absence, bien involontairement, elle se sent amputée, elle ne peut plus jouer. Elle s’exprime moins, et ne peut alors révéler quoique ce soit.
Ce jour-là, les ondulations sont savoureuses et inattendues dans leur intimité indécente et décalée, mais leurs amplitudes sont freinées par l’étroitesse de l’endroit.
Tandis que je suis redressée en le regardant, il est affalé sur la banquette arrière. J’aime ce jeu aux règles maintenant découvertes. C’est la 1ère fois que j’y joue, avec une assurance qui me surprend. Il semble l’apprécier.
Je suis bien et lui aussi j’imagine. Les ondulations se précipitent. Nos pubis semblent s’attirer comme des aimants. Je sens la chaleur m’envahir jusqu’aux joues. Nos sensations ne semblent pas sur le même chemin. Les miennes deviennent incontrôlables tandis que les siennes semblent très sereines.
Quelques instants plus tard, je suis transportée dans une autre dimension le cœur battant, le mont de Vénus submergé et palpitant, les cavités noires et rouges près de l’implosion. J’ai très ...