Le grand jeu du jeudi
Datte: 15/03/2021,
Catégories:
fh,
parking,
voiture,
volupté,
BDSM / Fétichisme
ecriv_c,
Auteur: Fanny et Philippe, Source: Revebebe
Ce jour-là, Il avait bloqué son déjeuner et j’en étais très enchantée. Je m’étais levée de bonne humeur, l’esprit à la fois enjoué, joueur et coquin.
Après quelques tergiversations, il était prévu que je le retrouverai à l’endroit habituel, un parc parisien où il était aisé de se garer dans le grand parking souterrain.
Ce jour-là, l’imagination malicieuse et l’attitude ludique, j’avais envie de le surprendre. C’était, à son insu, à lui de choisir « petit jeu », « moyen jeu » ou « grand jeu ».
Son choix aveugle, sans autre précision s’imposerait à moi et ma pudeur. Nous jouions à deux mais seule, je connaissais les règles. Je ne tricherai pas.
Sa réponse a été immédiate : « as you like …»
Je n’allais pas me laisser faire ! Ravie d’avoir une réponse, mais décontenancée de pas être plus avancée, je réitère ma demande, toujours par SMS.
J’avais trois tenues presque étalées devant moi. Non, il n’y avait pas d’autres solutions que son choix à lui. Le temps d’une douche, un SMS retentit. Laconiquement, il exprimait son choix : « grand »
Ce jour-là, il avait choisi « grand ». Sourire aux lèvres, je passais donc de ma nudité encore humide de la douche à la troisième tenue : celle qui nous réservait le plus de surprises, la plus féminine des trois, la plus pratique aussi, la plus esthétique peut-être, la plus inhabituelle aussi, celle qui me permettait de remettre une jupe noire longue et fluide remisée au fond de mon placard depuis de longues années avec le gilet ...
... aux petits boutons de nacre qu’il connaissait déjà.
Ce jour-là, il était 10h30 quand je suis partie sur le bitume du périphérique qui me séparait de notre lieu de RV. L’air froid de l’hiver s’insinuait sous ma jupe, sur la peau du haut de mes cuisses qui se frôlaient aux changements de vitesse. Je me sentais espiègle dans l’incarnation de la pièce maîtresse de ce grand jeu. Je sentais mes yeux crépiter et un sourire accrocher aux oreilles.
Ce jour-là, je suis arrivée bien avant lui mais studieuse, j’avais décidé de travailler en l’attendant.
J’étais sereine et impatiente lorsque vers 12h15 mon téléphone me sortit de ma concentration. C’était le début de la partie du grand jeu qu’il ne connaissait pas encore.
Je ne savais pas encore comment se dérouleraient les sets de cet amusement plus surprenant et délicieux qu’improbable en dehors de toute date festive.
Il partait, il arrivait, un peu énervé par des attitudes très petits jeux de la part de collaboratrices.
Ce jour-là, quelques minutes plus tard, sa voiture me fonçait dessus. Je montais, l’air mutin et canaille des sales gosses qui ont fait une bêtise ou qui ont quelque chose à cacher ou qui cherchent simplement à dissimuler une certaine gêne.
J’avais l’intention de mener la partie jusqu’au bout, partie où tous sont gagnants, telles les loteries « ici, pas de perdants ».
Ce jour-là, il se gara, à ma demande, dans un coin, serré contre le mur. Après avoir échangé quelques baisers, le nez humide, nous ...