Quand l'espoir et le désespoir se confondent dans le plaisir - Histoires de Sexe

Quand l'espoir et le désespoir se confondent dans le plaisir

... inconscient, ne voulant les faire réapparaître que comme des flashs interdits pour alimenter mes fantasmes.

— Ah, mais je croyais que tu leur avais dit que c’était fini ?
— Oui je ne t’ai pas menti, je leur ai dit et je ne leur avais laissé aucun espoir, ni aucun moyen de me contacter !
— Mais que s’est-il passé alors ?
— Ben j’ai trouvé hier par hasard au fond de mon sac à main un post-it avec un numéro de portable et un prénom "Mamadou" et un mot "merci". Il avait dû le glisser pendant que je me rhabillais …
— Et ? répondis-je, anxieux d’entendre la suite de sa confession.
— Je lui ai envoyé un SMS pour le remercier aussi.
— Ah.
— Et il m’a répondu qu’il voulait me revoir. Je lui ai écrit que ce n’était pas une bonne idée, qu’il fallait qu’on en reste là, que ce qu’on avait fait avait été un exutoire pour moi, une folie, une vengeance et que cela aurait pu se passer avec n’importe qui, mais il m’a dit que je lui avais donné du plaisir comme jamais, et qu’apparemment moi aussi j’en avais pris, qu’il avait trop envie de moi, de mon corps…

Je tremblais. Je pensais que cette aventure appartenait déjà au passé et là elle resurgissait brutalement. Face à mon silence résigné, Céline continuait :

— Je lui ai confirmé que moi aussi je n’avais jamais autant joui, et là nous avons continué à communiquer par SMS, et ils sont devenus de plus en plus chauds, il me disait qu’il avait envie que je le suce, qu’il rêvait de mon cul tendu de petite salope, que le soir seul ...

... dans son lit il se branlait en m’imaginant nue et offerte. Nos échanges m’excitaient, je ne pensais plus qu’à ça ! Je lui avouai que moi aussi je mouillais en le lisant, que j’aimerais qu’il me défonce à nouveau le minou avec sa grosse queue sombre, que je rêvais qu’il me baisait comme un animal…

Je me liquéfiais sur place. J’étais passif, me contentant d’écouter comme un lecteur distant, la narration de ces échanges hallucinants. Mais en même temps, malgré moi, par réflexe physique sûrement, je bandais.

— Puis il m’a envoyé par MMS des photos de lui, enfin de son sexe … en action. Je devenais folle. En remerciement et aussi parce que cela m’excitait, j’en ai fait pour lui de ma fente que j’écartais que j’ouvrais de mes doigts, de mon cul que je cambrais, même de ma bouche aspirant mon index, de ma langue s’enroulant sur son extrémité ! je ne pense qu’à çà, et lui aussi. Je suis désolé mon chéri mais c’est plus fort que moi, c’est viscéral, il faut que je le revoie !
— Quoi ? Tu es consciente de ce que tu me demandes là ?
— Oui et je ne veux plus qu’on se fasse de la peine, je ne veux plus qu’on se trompe !
— Ah bon, et tu appelles ça comment alors, que vous baisiez ensemble, ce n’est pas tromper ?

Céline hésitait. J’appréhendais les paroles qui allaient suivre.

— Non, car je lui ai dit qu’on ne le ferait que si tu étais d’accord bien sûr, et surtout si tu étais présent, que nous vivions cela ensemble …
— Hein ! j’ai mal compris ?
— Non, j’en ai besoin mon ...