1. Un massage révélateur


    Datte: 06/05/2018, Catégories: 2couples, voisins, fsoumise, hsoumis, Oral hsodo, confession, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... avant que je referme la porte.
    
    — Encore merci pour votre professionnalisme et… et votre discrétion.
    
    « Discrétion » : voilà ce qui va s’ajouter aux questions que je me pose. La réponse la plus évidente, c’est que Régis devait être avec une femme dans ce lit.« Dans cette pièce, ils devaient être tranquilles. Pourtant Claire ne semblait pas en colère. Alors la femme, c’était peut-être elle. Mais non, c’est ridicule : un couple marié ne va pas se cacher pour baiser chez des amis. Elle était peut-être au courant, et elle s’en fout ! Et si s’était Agnès, la femme avec Régis ? Alors… alors, et si Hugo et Claire… Mais non. Et les autres dans le salon ? » C’est ridicule de gamberger sur la vie des autres ; ils ont bien le droit de faire ce qu’ils veulent : coucher avec le conjoint d’un autre, des orgies, des gang-bands, si cela leur chante.
    
    C’est juste que mon désert sexuel exacerbe mes réflexions.
    
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    Il fait un temps magnifique, pas trop chaud, pas trop froid. Un temps à lézarder au soleil. C’est dimanche, et pour la première fois je vais pouvoir profiter du fait que ma maison est éloignée du village, avec des haies épaisses et impénétrables. Un transat m’attend. Personne ne peut me voir, et je m’installe à poil. Ce n’est pas au Trocadéro ou dans un parc parisien que je pourrais faire cela !
    
    Ce n’est pas désagréable de sentir le soleil se glisser partout, astre indiscret et complice. Il fait chaud rapidement, et la petite brise se charge ...
    ... de rafraîchir.
    
    Une voiture passe. Depuis l’impasse, on ne peut rien voir. Un reste de haut mur de la propriété fait barrage. Indiscrète, je vais regarder par une fente. Un homme en sort. Mais un autre véhicule se gare aussi. Un couple. Ils se saluent. C’est Claire et Régis. Mon patient semble guéri. Agnès les accueille. Ils entrent.
    
    Pourquoi suis-je frustrée de ne pas voir, de ne pas entendre ce qu’ils disent ?
    
    Je retourne sur mon transat. Maintenant, je m’installe sur le ventre. Le soleil retrouve ma peau. Mes épaules, mon dos, mes hanches, mes fesses… Mes fesses : cela me rappelle un souvenir d’il y a huit jours. Les fesses de Régis. Régis, nu, allongé sur ce lit. Et qu’il était bloqué… Agnès m’a appelée à la rescousse. Mais aussi je me souviens qu’elle a vu de la lumière dans ma chambre. Donc si… dans l’autre sens aussi.
    
    Une minute plus tard, les jumelles qui me servent à regarder les biches dans la forêt en main, me voici sur le petit balcon de ma chambre à essayer de regarder chez mes voisins. En effet, je vois chez eux. Plus exactement, j’ai une vision tronquée, mais cependant suffisante de leur terrasse avec les fauteuils et leur table basse. Ils sont installés. On dirait qu’ils attendent. Apparaît alors mon patient, avec un seau et une bouteille de champagne. Rien que de plus normal, si ce n’est que l’homme est nu. Décidément, c’est une habitude chez lui !
    
    Il sert les autres. C’est drôle, car ce devrait être à Agnès ou Hugo de le faire ; mais l’étrangeté ...
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