L'attente (1)
Datte: 11/03/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... servi.
— Je l’avoue ! Te voir, te sentir sous mes doigts reste un privilège de tous les instants. Et n’ayons pas peur des mots, j’adore quand tu deviens plus chienne, un peu salope même.
— Tes mots… après tant d’efforts, tes mots ne suffisent plus. Il te faut aussi me le prouver, me le montrer.
— Qu’à cela ne tienne. La place est prête, la place est chaude… enfin pas tout à fait… reste à faire ceci…
Tu as étalé la serviette sur toute la longueur de la table. Et d’un mouvement explicite de la main, tu m’invites avec un sourire, à me dévêtir. Il n’y a de toute façon, pas grand-chose à retirer. Ma jupe glisse sur mes chevilles, mon top passe par-dessus mes épaules. Et comme ces pauvres petites pièces de vêtements ne cachaient rien d’autre, tu as déjà les yeux qui brillent.
Je me suis étendue très lentement, d’abord pour éprouver la solidité de l’ensemble que tu as monté de tes mains, puis pour en chercher également la meilleure place. Et toi, pendant que je m’allonge, tu fais en sorte d’être aussi nu que moi. C’est moins rapide, moins glamour. Le pantalon, la chemise laissent entrevoir le slip et les chaussettes… hum ! Enfin tu es finalement aussi à poils que moi. J’ai toujours aimé ton corps.
Tu es relativement bien conservé et j’admire ce ventre plat, ces muscles qui jouent sous ta peau. Bon l’ensemble est harmonieux et bien entretenu, mais j’y veille aussi. Pas un gramme de trop, après tout tu peux aussi me dire merci. Ma cuisine n’est pas si riche. Et je ...
... ne suis plus qu’attente. De quoi ? Je ne sais pas. De caresses bien sûr, mais d’amour aussi et ces câlins-là devraient être un joli prélude à nos jeux d’adultes.
— oooOOooo —
La table est douce. Allongée sur celle-ci je goute à ce petit plaisir de l’attente. Le bruit à côté, c’est toi Michel ! Tu fouilles dans l’armoire où nous rangeons nos produits. Les huiles essentielles, les parfums, l’encens aussi.
Tu as sans doute trouvé, mais je m’en contrefiche. J’ai fermé les paupières et mon monde n’est plus que rose avec quelques nuances. J’entends, mais ne veux plus rien voir. Et toute la face arrière de mon corps et à ta merci. Ce qui coule sur mes épaules est frais, pas franchement agréable pour l’instant. Mais tes deux mains bien à plat viennent démentir de suite cette sensation de froidure. Elles glissent lentement sur le haut de mon corps.
Elles vont et viennent sur les épaules remontant jusqu’à la frange de mes cheveux qui coulent dans mon cou. Elles sont d’une douceur exquise et glissent avec maestria sur l’huile qui les entraine. Je frémis déjà alors que les doigts pincent, tordent délicatement chaque parcelle de ce dos dont tu t’occupes si parfaitement. Mes bras étirés le long de mes flancs te dérangent ? Qu’à cela ne tienne puisque d’un geste empreint de douceur, tu les écartes l’un après l’autre pour avoir un meilleur accès aux côtés, aux rives perdues.
Je sens bien que tu en profites, canaille pour laisser tes pattes se faufiler sur la partie de mes seins ...