Job d'été, jeu d'été (2)
Datte: 10/03/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: xstorycle, Source: Xstory
... maximum ?
— Essaie de deviner.
— Je suis convaincu que tu peux satisfaire une douzaine voire une quinzaine d’hommes à toi toute seule. Oui, je dirais une bonne douzaine.
— Tu me surestimes ! Mon maximum, c’est 7. Pour l’instant."
Je lui fais un clin d’œil amusé. Ses mains courent de nouveau sur mon ventre, encore plus près de ma ceinture. C’est sûr, cette fois, il va s’attaquer à mon pantalon. Mais non, là encore, ses mains remontent. J’en ai marre, je vais prendre l’initiative. J’ouvre ma ceinture et m’apprête à ouvrir ma braguette quand nous sommes interrompus par le bruit de la poignée de porte qui tourne. Quelqu’un veut entrer.
Et ce quelqu’un - que nous reconnaissons immédiatement être David - crie : "Putain, mais quel est encore le con qui s’est enfermé ? Si vous êtes complexés par vos p’tites bites, changez-vous chez vous et faîtes pas chier, bordel !"
Nous rions sous cape. Je demande à Didier : "Tu veux mettre ta menace à exécution et le faire participer ? Je pense que David n’en serait pas offusqué." Il m’agrippe fermement par les fesses et me répond : "Certainement pas tant que je n’en ai eu davantage...".
David continue de tambouriner derrière la porte. Il va ameuter les autres employés et ça sera la galère pour s’en sortir discrètement. Par expérience, je sais qu’il vient juste chercher son sac dans son casier. Si Didier est dans la zone "douches", David ne le verra pas. Et je trouverai un prétexte pour m’être enfermée. Je propose cette ...
... solution à Didier, il accepte. Je me rhabille et vais ouvrir à David, qui tambourine désormais depuis presque une minute. Il s’apprête à passer un savon à la personne qui ouvre mais, en me voyant, il se radoucit. Je lui dis :
— "Désolée de t’avoir fait attendre. J’étais au niveau des douches alors j’ai entendu du bruit mais je n’ai pas compris tout de suite d’où ça venait.
— Mais pourquoi tu t’es enfermée ?
— Parce que sinon, vous ne faites que rentrer et sortir, et je ne fais que repasser derrière vous, et c’est pénible. Et comme aujourd’hui je suis pressée, je n’ai pas voulu perdre de temps.
— Hum. Et moi qui croyais, en te voyant ouvrir, que je te trouverais dans une situation gênante..."
Je lève les yeux au ciel, comme si l’idée était ridicule. Il entre et me dit : "Si tu veux refermer derrière moi et me faire des propositions indécentes, je t’en donne l’autorisation." Je décline sa proposition. Il prend son sac dans son casier, en sort un morceau de papier et griffonne quelque chose. Je fais semblant de continuer mon travail - en réalité déjà terminé - et je prie pour qu’il se dépêche de partir, sans voir Didier. Il balance son sac sur son épaule. Juste avant de passer la porte, proche de laquelle je me tiens, il me tend le morceau de papier en me disant : "Si tu t’ennuies un soir, on peut aller se boire un verre." Je prends le papier - sur lequel il a noté son numéro - et il sort.
Didier sort des douches quelques secondes plus tard. Il me demande si j’ai ...