1. Job d'été, jeu d'été (2)


    Datte: 10/03/2021, Catégories: Hétéro Auteur: xstorycle, Source: Xstory

    Je traverse l’atelier et dis au revoir aux employés que je croise. Je me suis juste rincée à l’eau, j’ai l’impression de sentir le foutre à un kilomètre à la ronde. Je peine à cacher mon trouble.
    
    Comme chaque vendredi, je n’ai pas de mission le soir donc je rentre directement chez moi. Après une douche et un bon repas, j’enfile une petite robe et je jette un coup d’œil à l’heure. Flûte, il n’est que 15 heures. Pour mon chéri, en stage à la Réunion dans le cadre de ses études, il n’est que 17 heures. Je ne pourrai l’appeler que d’ici une heure et demie. Depuis le début de l’été, je lui raconte chaque jour les évènements au garage. Les tentatives de drague lourdes de David, le fait que Didier me plaise bien, etc. Et, chaque jour, il me conseille de "profiter que nous soyons un couple libertin" pour "me faire plaisir". Il sera ravi de mes aventures du jour.
    
    Il fait un temps magnifique. J’en profite pour faire quelques photos, peu vêtue, dans notre jardin. J’en sélectionne une où je suis allongée dans l’herbe, ma robe jaune moutarde relevée sur les hanches - sans rien en-dessous - , et l’envoie à mon chéri, avec la légende "J’ai des choses à te raconter ce soir...". Puis je tue le temps. À 16h30 pile, je reçois un appel de sa part.
    
    — "Bonjour ma chérie. Tu as passé une bonne journée ?
    
    — Oui. Et toi ?
    
    — Oui, surtout après avoir reçu ta photo ! Qu’est-ce que tu veux me raconter ?
    
    — Oh, rien de bien important. Je me suis peut-être emballée. C’est au sujet du ...
    ... garage.
    
    — Ah, du nouveau ?"
    
    Clairement, j’ai son attention. Je lui raconte tout. Il m’interrompt parfois, pour me demander davantage de détails. Puis nous nous racontons d’autres cochonneries et nous parlons de choses et d’autres. Le week-end passe rapidement, entre le farniente au soleil, les coups de fil à mon chéri et un brunch avec des amis.
    
    En arrivant au garage, le lundi, je suis à la fois excitée et nouée. Je me gare et, en sortant de la voiture, j’aperçois David, en train de fumer. Il me salue et fait une remarque sur combien c’est un crime que la longueur de ma blouse l’empêche de mater mon cul. Je change de sujet : "Tu fumes, toi qui fais tant attention à ton corps ?" Il hausse les épaules et me rétorque le classique "Il faut bien mourir de quelque chose." Devant ma mine peu convaincue, il ajoute : "C’est chacun son truc, je suppose. Moi, je suis à la cigarette ; toi, à la pipe." Je rougis violemment - me demandant s’il sait quelque chose - puis je prends l’air faussement outré et me dirige vers l’atelier, prétendant de l’ignorer.
    
    Ce jour-là et le lendemain, je ne vois Didier en privé que quelques instants. Il semble danser d’un pied sur l’autre, pas bien sûr de ce qu’il doit faire. Le mercredi, tandis que je viens juste de finir de nettoyer les vestiaires, il entre dans la pièce, me dit bonjour et me demande ce que j’ai de prévu le soir même. Je lui réponds :
    
    — "Finir le boulot tard puis rentrer pour téléphoner à mon copain.
    
    — Tu as un copain ?
    
    — ...
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