1. Harpagon, la fleur et le novice


    Datte: 06/05/2018, Catégories: fh, fplusag, couleurs, extracon, nympho, complexe, jalousie, Masturbation Oral fsodo, bourge, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... quelques billets. Je sais que mon calcul n’est pas très romantique, mais le résultat n’en produit pas moins plus d’amour. Ma décision m’a rassérénée, et du coup je suis plus disponible et plus désireuse que jamais de bien faire ma besogne. Je m’y emploie, et si bien que j’entrevois le bout du parcours.
    
    — Putain, ça vient… gémit mon partenaire.
    
    Le salaud ! Il en a fini des incantations lancées vers le ciel étoilé : il s’active désormais et me baise la bouche. Il enserre mes tempes dans l’étau de ses paluches ; ma tête est immobilisée tandis qu’il pistonne à petits coups de reins jusque dans ma gorge, et je ne peux pas me défiler.
    
    Mon exclamation est forcément muette – et pour cause – mais pas moins affectueuse. Le jeu est récurrent entre nous, même si pour le cas je n’ai pas la meilleure part. J’ai perdu ! Il m’a prise de vitesse ; j’étais sur le point de lui faire faux-bond. Dès lors qu’il m’a coincée, plus moyen de me dérober : je me prête de bonne grâce à l’exercice et vais m’enivrer de sa liqueur, bien que je n’aie pas un goût prononcé pour le jus des hommes.
    
    Puisque je suis condamnée à avaler son sperme, je le fais scrupuleusement, soucieuse de tout recevoir en bouche sans en disperser une goutte. Je recracherai plus tard ce que je n’aurai pas ingurgité. Ce n’est pas une sinécure, mais il me déplairait de tacher ma robe.
    
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    Bien plus tard, nos invités nous ont laissés…
    
    Je regarde Timagoo et Suleyman en train de remettre en ...
    ... ordre pendant que mon époux se gargarise sur son talent :
    
    — Leguélec a aimé…
    
    Je l’écoute distraitement. C’est moins pour moi que pour lui qu’il récapitule les grands moments de sa soirée. Je devine que dans un instant il va s’enfermer dans son bureau et noter tout ça, scrupuleusement, mot pour mot, les compliments plus ou moins flagorneurs comme les commentaires. Toute sa vie est ainsi mise en fiches, c’est une habitude.
    
    Lorsqu’il disparaît, je m’approche des deux Noirs et propose mon marché. Suleyman me donne la réplique :
    
    — Merci, Madame, mais on ne veut pas d’argent pour ça.
    
    Ils ne veulent rien, ni argent, ni quoi que ce soit. J’aurais pourtant été plus tranquille si j’avais pu payer leur silence. Tant de probité me prend au dépourvu ; je ne sais pas si je dois admirer ou m’inquiéter…
    
    — Madame, tu as promis que Monsieur nous raccompagnerait, rappelle Timagoo, interrompant mes réflexions par la même occasion.
    
    Rappel opportun : j’avais oublié. Je me sens concernée car c’est moi qui ai négocié avec mon époux ; j’envisage donc de l’alerter. La démarche me coûte, néanmoins ; nos relations ne sont pas si bonnes. J’y vais mollo, entrouvre la porte du bureau et pointe le bout du nez avec circonspection.
    
    — Tu dois ramener Timagoo et Suleyman, que je lui remémore en faisant effort pour trouver le ton juste.
    — Je suis occupé !
    
    La réponse a fusé, automatique. Je m’attendais à un accueil abrupt ; je ne suis pas surprise. Il se ravise :
    
    — Tu crois que c’est ...
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