1. Harpagon, la fleur et le novice


    Datte: 06/05/2018, Catégories: fh, fplusag, couleurs, extracon, nympho, complexe, jalousie, Masturbation Oral fsodo, bourge, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... vital qu’il a de vider ses couilles.
    
    — Arf… arf… c’est trop bon…
    
    Il soupire d’aise en même temps qu’il se retire et prend de la distance. Je devine le sperme s’écoulant de mon anus béant. La sensation est physique, pas vraiment agréable, pas désagréable non plus à vrai dire. Je m’en fous, en fait. La fatigue me tombe d’un coup sur le râble ; ce n’est pas qu’une image : j’en sens le poids sur mes reins. Je m’affale sur le lit, j’ai besoin de souffler une minute avant de passer à la suite.
    
    — Je peux prendre une douche ? que je questionne.
    — Bien sûr, je te prépare une serviette propre.
    
    Le ton est aimable ; la chevauchée sauvage a dissipé sa fureur.
    
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    À la suite de cette soirée, ma relation avec Timagoo ne sera plus pareille. Dès lors que je le sais jaloux, mode furieux, je m’en défie et fais en sorte de ne pas réveiller la bête. Nous baisons toujours autant, le matin, le soir et parfois dans la journée, mais une part de moi garde la veille.
    
    Quand je prévois de voir Moctar, mon amant en titre, connu de tout un chacun sauf de mon mari, je ruse et use de stratagèmes afin de ne plus m’exposer vis-à-vis de mon jeune amant trop ombrageux. Les manigances ne sont pas anodines ; elles me pèsent et contribuent à ruiner les sentiments que je porte à Timagoo. J’ai un temps envisagé de m’en séparer et le renvoyer, mais je suis faible. Les semaines passent et je ne fais rien.
    
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    Lorsque j’acquiers la certitude d’être ...
    ... enceinte, nous sommes à un mois des examens, à peine plus des vacances. Les collègues n’ont plus qu’une idée en tête : la transhumance, le retour en métropole. Soyons justes : nous aussi.
    
    Je ne sais pas si je suis heureuse. Je le suis au fond de moi, mais mon bonheur ne va pas sans taches. Porter la vie m’angoisse, et pas seulement parce que l’épreuve est nouvelle ; je dois préparer l’avenir. J’ai l’intuition – la conviction, même – que Timagoo est le géniteur. De mes trois hommes, il est le plus pauvre, sans moyens, sans projets. Quoique Moctar ne vaille guère mieux, lesté qu’il est avec les pensions à rallonges pour sa nombreuse progéniture, fruits de ses trois mariages soldés par trois divorces. Que faire ? Pas question d’avorter, jamais, quel que soit le prix à payer.
    
    À aucun moment, je n’envisage d’informer Timagoo. À quoi bon ? Outre que mes certitudes ne sont pas absolues, je ne sais pas trop comment il réagirait, et par-dessus tout je n’ai rien à lui proposer. Marc est le seul que je considère sérieusement comme père potentiel. Le voudra-t-il ? D’un enfant métis, qui plus est ? À défaut, je me débrouillerai seule, Betty m’a montré la voie.
    
    Je ne sais pourquoi, mais je suis persuadée que mon bébé est une fille. Elle est de tous mes rêves, je la berce dans mes bras ; mon rêve est en couleurs, Marc en est parfois. Marc, Marc, Marc…
    
    Je ne lui ai toujours pas parlé. Les examens de fin d’études approchent, il faut que je me décide. Je suis au-delà de la peur, préparée ...