Harpagon, la fleur et le novice
Datte: 06/05/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
couleurs,
extracon,
nympho,
complexe,
jalousie,
Masturbation
Oral
fsodo,
bourge,
Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe
... tactiles aussi bien que le contrôle olfactif. Les indices concordent : je suis coupable. Confondue, je finis par le reconnaître.
— Je suis allée voir Moctar.
— Tu baises encore avec lui ? hurle-t-il, trop fort à mon goût.
— C’était la dernière fois ! C’est fini, je te jure !
Je ne suis pas sincère ; mais en pareil cas, qui va m’en faire reproche ? Lui, bien sûr ! Il ne me croit pas, braille, trifouille et tripatouille, renouvelle les examens, prolonge l’enquête. Pourquoi ? C’est du masochisme, que je tente de lui expliquer.
La perquisition est plus soignée ; il découvre que mes sphincters sont exagérément souples et que mon conduit anal régurgite encore des traces d’une substance aussi douteuse que celle qu’il a déjà cataloguée. Pour le coup, l’énergumène explose. Il ne se retient plus, gesticule et beugle à se faire entendre à des lieues à la ronde. Des lumières s’allument, le quartier s’illumine, des ombres apparaissent derrière les rideaux. Mon compte est bon ! Je me vois déjà en train de griller dans les geôles de l’enfer.
— Monte, je te ramène, que je couine d’une voix pointue, déjà hystérique.
Nous sommes près de mon véhicule. J’ordonne et supplie tour à tour ; j’imagine que j’ai l’air d’une folle, mon agitation l’impressionne. Toujours est-il qu’il prend place sur le siège du passager avant. Mon but est de l’éloigner, loin, le plus loin possible de chez moi… De toute façon, je dois le raccompagner chez lui car le couvre-feu est toujours en vigueur. ...
... Je respire lorsque le lion est enfin en cage, puis je me dépêche d’aller prendre place derrière mon volant. L’apaisement vient avec l’éloignement. Le soulagement perfuse du bien-être ; je prends conscience, après coup, de la panique qui a failli m’emporter. De son côté, mon passager ne lâche pas le morceau.
— Tu jures que tu le verras plus ?
— Oui !
Je jurerais n’importe quoi. Parjure et insincère, est-ce que ça compte dans ces conditions ? Je vois encore Moctar de temps en temps ; il est un amant incomparable, même s’il n’a pas la vigueur de Timagoo. Je le reverrai encore une fois, deux fois, trois fois ; peut-être plus, peut-être moins, je ne sais pas. Peut-être pas du tout parce que je devine notre liaison moribonde. De toute façon, cela ne dépend pas de moi, mais de lui. Je suis demandeuse, et je le verrai autant et aussi longtemps qu’il le voudra. Si je devais et pouvais choisir entre Moctar et Timagoo, le dernier ne serait pas gagnant.
— Tu ne m’as jamais permis de te sodomiser, s’écrie soudain Timagoo avec un aplomb tout neuf que je ne lui connaissais pas.
— Mais…
J’hésite, interloquée.
— … tu ne m’as jamais demandé.
— Tu m’aurais autorisé ?
— Bien sûr !
Ma réponse est brève, franche, claire : elle est censée respirer la sincérité à défaut de l’être. C’est d’abord un artifice de plaidoirie, un effet de manche ; pas une invite, surtout pas ce soir : je suis vannée. Imbécile que je suis ! Il veut y goûter lui aussi, sinon sur-le-champ, du moins à ...