Prémices et Déité - Histoires de Sexe

Prémices et Déité

... fut presque à son paroxysme, il se retira et enleva la capote qu’il avait mise juste avant de la prendre contre le mur et la jeta dans un coin.

— Je vais t’arroser, sale chienne, et ton homme aussi ! Suce-nous !

Elle se précipita à genoux et empoigna les deux sexes qui lui étaient offerts, passant de l’un à l’autre et parfois même avalant les glands en même temps. Presque à l’unisson, le mari lui jouit dans la bouche ; quelques secondes après, c’était l’amant qui laissa sa semence gicler sur sa joue. Les yeux fermés, elle se passait les mains sur le visage pour en récupérer la semence, puis s’en tartina le corps ; elle aurait voulu s’en enduire sur chaque partie, de ce jus chaud et enveloppant. Elle s’en enduisit les seins à foison, les faisant luire dans la pénombre, jouant avec ses tétons qui lui glissaient sous les doigts.

Elle essuya et lécha encore un peu les deux sexes pendant quelques minutes, se régalant d’être maintenant la salope de deux hommes.

— T’as été une bonne chienne, conclut l’amant avant de ranger son sexe dans son caleçon.
— J’aime être la pute d’un autre ; je suis une vraie salope ! lui répondit-elle, presque allongée sur le capot de la voiture, les jambes encore tremblantes du plaisir assouvi.

Les trois reprirent la direction de la route principale, ayant chacun d’eux assouvi son désir dans un mélange de corps et de sucs corporels. Juste avant de se quitter, ils s’échangèrent numéros et prénoms, ne connaissant de l’inconnu que son pseudonyme, et l’inverse était juste également. Le couple avait dans la trentaine ; elle s’appelait Marjorie et lui Fabrice ; ils étaient beaux et jouaient de la vie comme ils le voulaient, avec légèreté et charme. L’amant d’un soir se prénommait Vincent.

Ils ne se promirent pas de se revoir. Papillonnant tous autour d’une même idée, celle du partage.