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Croquer le diable par la queue
Datte: 07/03/2021, Catégories: extracon, cérébral, mélo, fantastiqu, Auteur: Barberousse, Source: Revebebe
... Laure ne pouvait pas ne pas sentir la virilité de Vincent plaquée contre son propre pubis. Jean captait tout cela aussi ; il était à la fois inquiet sur les dérives qui pouvaient en résulter, mais aussi excité par ce qui poussait ces deux êtres jeunes vers une plus ample connaissance. C’était sa femme qui était collée si fort contre un corps qui appartenait provisoirement au diable et qui semblait pouvoir faire d’elle ce qu’il voulait. Par son esprit, sinon par les fibres de son corps laissé en consigne à son domicile, rangé dans un placard, il pouvait capter l’abandon progressif de sa jeune moitié. Toute engourdie contre Vincent, elle se laissait faire. Il voyait bien qu’elle ne faisait rien pour l’empêcher de l’emmener vers les coins sombres de la salle plus propices aux attouchements libidineux. À chaque fois qu’ils étaient dans une relative obscurité, les mains du garçon (qu’il habitait de cette manière si étrange) en profitaient pour pousser plus loin leur avantage. Tantôt c’était un sein qui était frotté incidemment, puis la fois suivante il était comme caressé par le dos d’une main qui s’attardait à peine. L’audace de Vincent montait car l’absence de réaction de Laure était à chaque fois une sorte de permission implicite pour aller plus loin. Ce processus lent et inexorable commençait à faire rager Jean. Quand il sentit à un moment une main s’emparer pleinement d’un des petits seins fermes de Laure, il vit à travers les yeux de Vincent ceux de sa ...
... chérie qui exprimaient un trouble révélateur de l’émoi qui devait commencer à inonder son intimité. Cette danse était le prélude, le mime, le simulacre de l’étape suivante qui semblait bien lancée maintenant. Il enrageait de plus en plus de ne pouvoir rien faire ; il était seulement condamné à voir, à contempler la chute annoncée de son épouse. Il commençait à regretter de s’être lancé dans cette expérience. La vertu de sa femme était-elle aussi certaine qu’il le pensait ? _________________ Vincent et Laure se reposaient en attendant une nouvelle série de slows. Léa avait pris à part son frère ; elle était ennuyée de le voir poursuivre son épreuve de séduction sur son amie. Vincent lui avait opposé une fin de non-recevoir : Laure était adulte et pleinement responsable, et il comptait bien en faire son ordinaire. Léa n’insista pas plus ; elle se contenta d’observer les lents progrès du couple qui se lâchait de plus en plus. Si elle avait pu savoir que c’était le diable lui-même qui avait pris les « commandes » du cerveau de son petit frère, elle eût été moins étonnée de l’ingéniosité soudaine déployée par le garçon qu’elle ne connaissait pas si entreprenant, si efficace. On pouvait deviner la progression relative mais certaine des mains vers la poitrine ou l’intimité de la jeune femme. Petit à petit, elles parvenaient à leurs fins, écartaient les tissus, atteignaient même la peau nue. Vers vingt-trois heures, Laure sembla vouloir sortir de sa torpeur érotique. ...