1. L'amour dans les fourrés 10


    Datte: 06/03/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... applications de déodorant. La porte s’ouvre et Cécile se dresse devant moi. Son visage rayonne plein de malice :
    
    - Pardon de te déranger, mais je pense que moi aussi je pourrais me doucher. Je ne vais pas rester vêtue devant un homme nu. Que tu es beau, grand, musclé. Tu peux m’aider.
    
    Elle quitte sa blouse, sa jupe, elle apparaît en soutien gorge à balconnet et culotte à fleurs, scrute mon visage, y guette une réaction, fait passer les bonnets au-dessus de ses seins, dégage des petites poires fermes,telles que gravées dans ma mémoire, encore légères, à peine assez pesantes pour former un pli sur les côtes, à l’arrondi délicat et couronnées d’une fraise rose. C’est fabuleux, je cède à la tentation, ma main caresse un tétin puis l’autre, ma bouche y dépose un baiser tendre. Je retombe en enfance, je suis nourrisson gourmand, je tète très vite en fermant les yeux. Cécile éclate de rire devant autant de dévotion mais gémit :
    
    - Attends, mon chéri, moi aussi j’ai transpiré, laisse moi aller sous la douche. Aide moi à enlever ma culotte.
    
    Le temps de me baisser et de tendre les mains, le tissu glisse de la cuisse au genou puis tombe sur les chevilles. Un pied se lève, j’attrape la ceinture, je délivre un pied. Le second se tend, j’ai toute la petite culotte en main et en face de mes yeux, nu, épilé ou rasé, le pubis et l’entame de la fente féminine. Que c’est rapide, que c’est troublant, que c’est beau. Cécile a saisi son dernier vêtement, mes mains se sont rabattues sur ...
    ... les cuisses, je cherche à traduire mon émerveillement devant ce sexe dévoilé, je sors une banalité:
    
    - Que tu es belle. Que tu es désirable. Merci
    
    - Elle rit, heureuse de cette déclaration si simple, se glisse vers la douche, souhaite que j’étale de mes mains la lotion sur ses épaules, dans son dos, en descendant la chute des reins jusqu’à l’arrondi des fesses en pommes.
    
    - As-tu peur de toucher là ?
    
    Son index désigne la raie entre les hémisphères. J’ose, oui, moi, Julien j’ose et j’effleure son derrière. C’est fou. Je m’enhardis, c’est tellement simple d’oser passer un doigt à cet endroit , de frotter dans ce creux, de dégager le petit trou. C’est extraordinairement facile tout à coup, parce qu’elle me l’a demandé, de toucher avec douceur cette partie du corps habituellement cachée. Et, lorsque Cécile fait demi tour, offre sa poitrine à mes mains, puis son ventre, je finis par trouver plaisant d’appliquer partout le liquide parfumé naguère abandonné par Anne. C’est une autre femme qui se soumet aux attouchements de mes paumes et de mes doigts, mais c’est le même parfum, ce sont les mêmes jeux amoureux. Je bande immodestement, je me plie en deux pour le dissimuler.
    
    - Oui, là entre les cuisses, frotte ma peau, n’aie pas peur de passer entre mes grandes lèvres, j’aime. Attends, je te montre… Oh, pardon, tu l’as fait avec Anne, que je suis sotte. Ne sois pas si timide, oui, ça c’est mon clitoris. Tout doux…Oui, j’adore ce doigt. Plus loin, entre une phalange dans le ...